À quelques jours de la sortie du Remake, j'ai eu envie de poster un petit avis sur Resident Evil 4, un titre que j'ai découvert à l'époque sur ma GameCube. S'il est de notoriété public aujourd'hui que RE4 a révolutionné le jeu d'action à sa sortie et qu'il a influencé bon nombre de jeux par la suite comme Gears of War, Lost Planet, Vanquish ou encore Dead Space, j'ai été toujours plus mitigé en ce qui me concerne. Si je ne nie pas que la réalisation était exemplaire pour l'époque avec une 3D ultra détaillée, des animations variées et des effets volumétriques impressionnants, que le gameplay envoyait du lourd à tous les niveaux, que l'habillage sonore brillait par sa grande qualité et que le Game Design rivalisait d'ingéniosité, certains aspect du titre m'ont objectivement refroidis. Tout d'abord le scénario se révélait particulièrement bidon en s'inspirant vaguement du cultissime New York 1997, avec ses personnages grotesques et ses rebondissements capillotractés, on allait au-delà du nanardesque selon moi. Ensuite le dernier tiers du jeu se déroulant dans la base militaire m'avait quelque peu déçu avec sa surabondance d'action qui le faisait davantage ressembler à un Call of Duty plutôt qu'à un Resident Evil. Enfin je n'ai pas aimé le boss final qui en plus d'être dépourvu de charisme, ne proposait pas un combat à la hauteur des autres final boss de la saga. Pour résumer mon avis, j'ai adoré le titre de Capcom durant les deux premiers tiers qui se renouvellent constamment et qui multiplient les moments d'anthologie (le premier chainsaw boss, le boss Del Lago, le premier El Gigante, la séquence de survie dans la cabane de nuit, le boss Mendez, la salle des enfers avec les moines de la secte de Saddler, le boss Verdugo, la séquence du wagon, la phase avec les ennemis invisibles, le Salazar géant ou encore le combat final contre Salazar), en revanche la base militaire m'a gonflée à cause son action trop frénétique et des ses boss moins inspirés, en particulier le boss final. Il s'agit d'un bon Action Horror mais pas du TPS ultime de mon point de vue.