Bordel c'est dur !

C'est une phrase que je me suis dit à plusieurs reprises. "Bordel c'est dur ! C'est trop dur ! N'importe quoi là !". C'est le principal défaut de cet opus je trouve, parce qu'à vouloir le rendre un peu plus difficile que les autres, Capcom s'est planté et lui a donné une difficulté monstre avec l'impossibilité de choisir son niveau de difficulté. Et ça putain, c'est honteux et ça te bouffe pendant tout le jeu. J'ai failli le détester alors que c'est un RE que j'adore à la base. Le pire, c'est que je suis certain d'avoir moins galérer lors de ma première partie, y'a plus de dix ans. Ouf quand même. Très mal dosée la difficulté, dommage.

Pour le reste, on plonge dans le jeu avec bonheur tellement il apporte à la saga, notamment en termes d'ambiance, d'histoire, de thèmes abordés et de gameplay. Quelques mois après l'incident de Raccoon City, Claire Redfield cherche toujours à faire tomber Umbrella et se rend à Paris pour cela. Elle se fait capturer là-bas et est envoyée dans une prison au fin fond de la Planète, ou un groupe armée attaque cette île. Claire parvient à s'échapper de sa prison à l'aide de son geôlier, et va très vite découvrir que les zombies sont revenus... Sur cette île, elle va découvrir un gros taré en la personne d'Aflfred Ashford et faire la connaissance d'Albert Wesker, revenu d'entre les morts et bien décidé à se venger de la famille Redfield.

La première chose qui frappe dans cet épisode, c'est bien évidemment l'aspect graphique qui scotche tellement ça change des épisodes PS1. C'est beau, c'est fluide. On laisse les plans fixes pour avoir des décors pré-calculés, mais toujours avec des plans caméras excellents. Les visages sont détaillés, les scènes cinématiques prennent un certain dynamisme lors de ces scènes. Les animations ont également été améliorées, même si ça reste encore à revoir.

Concernant le gameplay, on fait des progrès sans toutefois faire grandement avancer la chose. Tous les mouvements d'avant sont disponibles, sauf qu'ils ont eu la bonne idée d'en retirer, comme le fait de pouvoir esquiver lors des attaques d'ennemis. Un peu chelou comme initiative... Mais dorénavant, on peut porter deux armes et tirer de deux côté différents pour atteindre plusieurs ennemis. Même si honnêtement, ça ne sers pas des masses. Niveau bande son, les musiques sont chouettes, et les voix US sont aussi de bonnes qualités.

Mais voilà, j'avoue que je suis assez déçu de mon second run des années après le premier par ce Code Veronica X. Les énigmes sont plus tordues qu'avant sans pour autant faire preuve d'une logique absolue, les allers-retours sont très fréquents, les ennemis réapparaissent parfois dans des zones chiantes, le jeu se veut hyper long pour un RE, peut-être même trop long (et même si contrôler Chris se veut plutôt cool, refaire les mêmes environnements, avec des changements, lasse un peu). Je le considérais vraiment comme l'un des meilleurs après RE2, et finalement... S'il reste clairement au dessus des autres, ne serait-ce que pour son ambiance et son scénario plus approfondi, je ne peux m'empêcher de penser que je l'ai hypé par nostalgie, et qu'il ne vaut peut-être pas toutes ses éloges, même s'il fait partie du top 5 des RE, clairement. On en oublierait presque tous ses gros défauts frustrants (difficulté, peu de soins, de salles de sauvegardes, de munitions pour beaucoup trop d'ennemis) grâce à ses qualités néanmoins, et je pense que c'est le principal.

Resident Evil : Code Veronica X est le premier Resident Evil de la sixième génération de console, et on peut dire qu'il frappe très fort pour cette première apparition.