RE:R, le train fantôme (Désolé Kalès)
Bidon. Voilà le mot qui me vient à l'esprit après avoir achevé le premier chapitre de Resident Evil Revelations. Un ramassis de clichés servi avec mollesse quand ce n'est pas la maladresse. Ce n'est pas RE6, ça se veut horreur mais on dirait Activision qui s'essaye à une atmosphère pesante : Les jumpscares ne fonctionnent pas, les ennemis sont lents, cons et arrivent toujours de front. Et c'est facile, horriblement facile. Et le Genesis, alias "Scanner d'environnement quelconque #857" ne se colle pas très bien dans le gameplay. Pour de la 3DS c'est acceptable, mais pas pour PC/Console.
Techniquement, c'est un portage de la 3DS et ça se voit : les textures moyennes sont l'équivalent du minimum chez les autres jeux, les textures étant toujours baveuses et le design général du jeu, dont la lenteur précedemment évoqués mais aussi le level design fait de blocages perpétuels clichés*, n'est pas fait pour un contrôle fluide à la manette, voire au clavier. Il est clairement fait pour des gens qui galèrent à manier le jeu. D'ailleurs, que de couloirs !
Bref, RE:R se veut un compromis entre action et horreur, mais il a eu le même tort que Bulletstorm : C'est un jeu conçu pour une plateforme différente de ses intentions (ici la 3DS), y est bon, mais laisse un goût amer pour les autres machines.
(*Escaliers brisés, cartons astucieusement placés, impossibilité de sauter,... le lot des jeux d'action modernes...)