Enfin un vrai Resident Evil
C’est pas ce RE : Revelation qui brillera pas par son originalité. AU menu encore une histoire de virus-T qu’une équipe de scientifiques qui devaient s’emmerder, on bricolés en le touillant avec un autre truc pour en arriver au T-Abyss, une joyeuseté qui infecte tout forme de vie sous-marine (ou pas). Vivement RE7 pour savoir qu’elle nouvelle idée à la con ces scientifiques trouveront à faire...
Si le synopsis n’est pas original, le scénario lui est admirablement bien mise en scène. Les scènes auxquelles on assiste et les flash-back des ces mêmes scènes nous font découvrir au tout autre point de vue et donne à l’histoire une dimension supplémentaire. Ce qui ne marchais absolument pas dans RE6 est ici beaucoup mieux maîtrisé et on prend plaisir a voir s’enchevêtrer les péripéties des personnages jusqu’au dénouement final.
Du point de vue technique, on est loin de Far Cry 3 cependant la direction artistique renoue avec les premiers amours de la série, via la décoration des bateaux Queen Zenobia et Semiramis faites par l’architecte du Manoir Arklay qui (pour les plus vieux) nous font remonter des souvenirs de nos aventures dans le premier épisode. Au final on se fout que le titre soit techniquement limité, la DA et l’ambiance malsaine et feutrée qui découle des environnements font bien mieux le travail que toutes textures HD ou techno à la mode n’arriverait à faire.
Vous l’aurez compris (j’espère) en lisant cette critique, ce Resident Evil est un excellent spin-off de la saga. On y retrouve ce qui à pu nous faire aimer la série à ses début. C’est à dire : une ambiance pesante, de l’action mais pas trop et une histoire un peu alambiqué et un méchant qui se dessine au fil de l’histoire. Si vous ne l’avez pas déjà, vous pouvez l’acheter sans hésiter.