Easy Pixel.

Commençant à devenir un vieux de la vieille, dans certains domaines et notamment celui du JV, j'étais dès lors le parfait Pige..Client pour ce type de jeu, hommage à une époque révolue (si révolue qu'elle en devient comme il est de coutume dans ce XXIe siècle à la mode) ou des sons stridents et des pattés de pixel nous faisaient rêver.
Retro City Rampage est un bel hommage à l'époque 8 bits, celle des Super Mario, des Zelda, des Tortues Ninja, etc...
Ce jeu extrêmement référencé fourmille donc de renvoi à cette époque! Mais mon but n'est pas ici de vous faire une liste détaillée de toutes les références et private joke de geek qui s'y trouve, et à mon avis je n'en ai pas relevé la moitié car ça foisonne...un peu trop même.
En effet le jeu possède un rythme un peu trop rapide à mon gout tout à la fois dans les mécaniques de jeux (sans véritable difficulté),et en enchainant les clins d'œil à la vitesse ou l'on mange son Mac-Do/Quick/Burger King (j'ai cité trois marques, j'ai bon?!), c'est à dire sans savourer.
Le trop étant l'ennemi du bien, Retro City Rampage se consomme avec modération, par petites sessions, afin de ne pas être saoulé par ce sentiment de succession de blagounettes, de coup de coude dans les flans et de clins d'œil complices du créateur du jeu.
Vous incarnez "Player" dans la ville de Theftopolis, et devez aider le Doc-Choc à reconstituez une machine à voyager dans le temps, tout en étant amené à combattre le Jester et ses Panou-Panou. Bref le scénario tient sur un ticket de metro, et n'est vraiment là que pour fournir un prétexte à vous ramener à votre enfance. Ce qu'il réussi la plupart du temps.
Pas bien varié, mais relativement long (si l'on compte les défis), Retro City Rampage, s'adresse avant tout au vieux joueur! Celui qui en voyant une vieille NES et Megaman 2 sur Amazon, se dit qu'il a été bien con de revendre sa NES à l'époque pour acheter une SNES (qu'il veut du coup acheter aussi, puisqu'il l'a revendu également pour s'acheter une PS1...blaireau, va!), et qu'il replongerait bien volontiers dans cette époque ou le jeu n'était pas du polygone, et ou l'imagination de chacun embellissait et prolongeait grandement ces univers de pixels. Nostalgie quand tu nous tiens.