Fast-TPS, Rogue-lite, Punitif & Cryptique, Returnal a tout pour plaire !

Grosse surprise de 2021, Returnal est vite devenu le jeu qui m’a poussé à acheter une PS5. Une sorte de roguelike en 3D, fast TPS à la difficulté diabolique dans un univers cryptique aux inspirations Métroidiennes, que demande le peuple!

Ce jeu est d’une qualité rare. La prise en main est on ne peut plus jouissive. On incarne Selene, qui peut courir, sauter, dasher et se grappiner à foison. Le tout, avec une fluidité exemplaire. Les capacités de notre héroïne par ailleurs, s’améliorent au fil des runs, comme un vrai MetroidVania. On gagne en possibilités de gameplay. On débloque des nouvelles armes, de nouveaux consommables qui rendront nos futures runs plus agréables, plus faciles. Parce que oui, qui dit roguelike dit qu’à chaque mort, nous repartons du début, toute nue ou presque. Le vaisseau qui transporte Selene se crashe sur la planète Atropos, et, munis d’un simple pistolet, nous partons en exploration dans les ruines résonnantes, en quête de l’Ombre Blanche. Une boucle temporelle dont il va falloir démêler les secrets pour comprendre comment s’en sortir, si tant est que l’on puisse! #scénariocryptique.
L’exploration est ainsi au coeur du jeu, l’agencement et le contenu des zones traversées étant soumis à la sacro-sainte RNG, l’aléatoire, le procédural, appelez ca comme vous voulez. Seule constante, les boss. Ils nous attendent patiemment à la fin de chaque zone, certains endormis, d’autres jouant à l’orgue. S’offrent alors à nous de véritables moments de TOUHOU éreintés, notre coeur s’emballe, la pression monte, on esquive, on canarde. La barre de vie du boss s’effrite, il entre dans sa seconde phase, l’appréhension monte, comment va t-il attaquer? Certains perdent leurs moyens face à l’inconnu et périssent brutalement tandis que d’autres tiennent bon, arrivent en phase 3 et parfois, triomphent aisément en First Try.

L’idée donc, c’est d’arriver au bout. Cela m’a pris quelque chose comme 26 heures. Vingt six heures de pur plaisir (mais pas que avouons le, quand on meurt si proche du but après une run de deux heures à s’appliquer, à fouiller les zones de fond en comble pour se constituer un build solide, ca fait mal). Une fois la fin atteinte toutefois, le jeu s’éteint, doucement. La rejouabilité est faible de base. Le skill acquis a en outre rendu le jeu beaucoup trop facile. On quitte Returnal en joie, le coeur plein de souvenirs.

Merci Housemarque !