J'ai décidé de jouer à Road 96 malgré mon aversion pour les jeux narratif à cause de ce qu'il promet : l'aléatoire qui rendrait unique chaque partie.
Ce qui pouvait régler mes principaux problème avec ce type de jeu à savoir : le manque de rejouabilité et les faux choix.
Ainsi on incarne un jeune ado de la nation de Petria cherchant à fuir la dictature de son pays en allant à la frontière. Pour ce faire Il devra donc faire du stop , marcher , prendre le taxi etc... Ce qui l'amènera à rencontrer une ribambelle de personnages avec leur propre opinion de la situation du pays.
L'aléatoire se présentant sous la forme que chaque voyage est unique car les étapes (chacune avec une petite phase de gameplay)que nous rencontreront entre chaque trajet sont aléatoires.
Intéressant non ? Bas pas vraiment. Imaginez que pour un repas vous devez manger une entrée , puis un plat et enfin un dessert. Hé bien l'aléatoire de road 96 vous fera manger la même chose mais dans un ordre différent. Au final ça ne change pas grand chose.
Les étapes restent les mêmes entre chaque partie. Une seule partie suffira à voir 90% des étapes. La rejouabilité est encore plus limitée car les étapes sont assez linéaires et souvent remplis de faux-choix un autre défaut du jeu.
Par exemple a un moment le jeu me demande de sauver un personnage capturé par la police(déjà j'aurais aimé avoir le choix de ne pas la sauver).Dans ma 1er partie j'avais échoué et j'avais était capturé. Dans ma seconde j'ai réussi ! Et j'ai quand même été capturé....
Au final on ne relancera une partie que pour changer des choix majeur et voir une fin différente. Autant la regarder sur Youtube.
Road 96 reste correct au niveau graphique et possède aussi une excellente bande son.
Pour ce qui est de l'écriture... Elle laisse à désirer.
Commençant par l'univers : ça marche pas. Un pays qui ressemble au US et qui est mené par un vieux président conservateur et anti écolo qui as fait sa campagne sur la construction d'un mur à la frontière et qui as pour principal opposant une femme qui utilise la couleur bleu...
Les développeurs sont aussi subtil qu'un camion dans leur métaphore de Trump.De plus tout est traité avec un tel manichéisme que des fois ça frôle le ridicule. Simple exemple les seuls supporter du président qu'on croise sont des rednecks , des flics violent et une star de téléréalité écervelée.
La dictature est méchante (genre vraiment méchante) et au final les seul choix qu'on peut faire c'est de s'y opposer pacifiquement , violement ou juste de fuir.
Les sous intrigue ont aussi un arrière goût de déjà vu pour la plupart. Que ce soit la révélation que c'est le méchant président qui a orchestré l'attentat qui l'a amené au pouvoir (V pour Vendetta) ou que la résistance se divise entre des membres raisonnable ou d'autres qui deviennent plus violent...
Finalement ce qui m'a fait avancer et finir le jeu c'est les personnages malgré leur traitement inégaux.
Car oui certains sont juste des clichés sur pattes comme l'ado rebelle et le petit hackeur de génie. Mais les autres sont très intéressants et donne envie de tomber sur eux pour faire avancer l'histoire et voir dans quelle situation ils vont nous mettre. Mention spéciale à Jared le chauffeur de taxi psychopathe.
En conclusion Road 96 est un jeu moyen qui n'arrive pas à tenir toutes ses promesses. Mais son rythme et sa durée de vie honnête (compter 7-8h pour une partie complète) mon bien occupé. Je recommande pour les fans du genre.