Juste trois petites notes de la musique d'intro, et le frisson arrive.
Un jeu qui évoque plus que des souvenirs, mais la nostalgie d'une époque révolue, ou on se retrouvais les mercredi après midi chez le copain chanceux qui avait le jeu en US pour jouer à trois (innovation incroyable pour l'époque) à un jeu qui nous emmenais très très loin.
Avec un monde immense, un système de jeu en béton armé (plus on utilise quelque chose, sort, ou arme, mieux on sais s'en servir, simple, lumineux, révolutionnaire), un menu en anneaux d'une ergonomie absolue, un univers mignon mais pas dénué de sérieux et de moments dramatiques, secret of mana, c'était comme une formule magique.
Et la formule marche encore, j'ai refais le jeu l'an dernier et il n'a pas pris une ride. En revanche, j'y ai joué seul, le retrogaming c'est un peu une niche, et il est difficile de décrocher un ou deux amis de leur partie de call of duty en ligne.
Si seulement le monde n'était pas si hermétique à la magie et aux choses simples.
Tiens, j'ai envie d'y rejouer, au moins pour le bonheur que me provoque l'audition de ces trois notes.