Plus aucun jeux vidéo de katana n'a de sens une fois que l'on a touché à Sekiro. Plus aucun ne saura être aussi trépidant. Toute façon From Software est déjà en train de marquer le jeux vidéo à l'instar de Doom et GTA puisque, fut un temps, les FPS et Open World portaient leurs noms avant de trouver la mention d'aujourd'hui. De nos jours, on a le Souls-Like, et Sekiro est de loin mon préféré. Qui plus est, on aperçoit les fortes inspirations des autres studios qui voient en ce gameplay un nouvel horizon pour le joueur comme on a pu le voir avec Nioh, The Surge ou encore Darksiders III. On est loin de l'ampleur des Dark Souls ou Bloodborne, mais ça fait plaisir d'observer l'expansion d'un style de jeu. Les mecs criant au plagiat ne mérite pas une seule seconde de notre attention. Laissez les dans leurs excréments.
Puis j'ai laaaaaaaaarge préféré Sekiro aux Dark Souls parce que, j'adore l'univers de Dark Souls ...... mais c'est bon au bout d'un moment les combats de boss où t'attends qu'il finisse son combo infernal en faisant dix milles roulades et attendre d'être enfin derrière lui pour lui casser le cul. Relou mais les jeux restent très bons.
(Et le Démon de la Haine vers la fin du jeu était là pour bien me le rappeler. Bah ouais, seul boss où la parade seule n'est pas vraiment utile, faut esquiver jusqu'à atteindre son cul. Non non, ce n'était un bon moment de défi, c'était prise de tête.)
Là par contre mes frères, si vous voyez des gens se plaindre de la difficulté de Sekiro, c'est qu'ils sont mauvais vu que tout le jeu repose sur un principe de rythme. Faudrait que je pense à l'insérer dans la liste des meilleurs jeux musicaux tellement ça tombe sous le sens. Non je n'apprenais pas les PATTERN d'un ennemi. J'étudiais ses mouvements. Et une fois que t'as compris le principe, t'inquiètes même pas que tu vas passer un bon moment tout le long. Pas parce que c'est facile non non. Parce que c'est un véritable défi qui ne dépend que de toi.
Après la Peste du Dragon n'ajoute rien je trouve. C'est juste rendre le jeu plus punitif qu'il ne l'est déjà et ça peut lui donner une dimension d'inaccessibilité, et pas le bon côté du terme. (Mais si tu lis la suite du texte alors tu seras pas trop embêté et tu finiras surement le jeu avec une dizaine d'antidote vu que tu l'auras pas trop eu.)
Commence à t'énerver et rager, alors ton esprit ne suivra plus les mouvements adverses et tu t'enfonceras dans l'échec. Et c'est incroyable comment j'ai pu me sentir Samouraï (bon ok je sais c'est un shinobi). Ta respiration, ton calme, ton observation et le réflexe sont les clefs de la réussite du jeu. Si tu flanches, tu mourras. Respecte ces préceptes et tu vivras un moment agréable. Et justement je pense que toute la réussite du gameplay de Sekiro tient dans cette discipline que nous impose le jeu. Grâce à la maitrise de notre corps et de notre esprit, on se plonge tête la première dans cet univers encore une fois impitoyable de la part de From Software. Parer, contre attaquer, esquiver, encaisser, la manette devient notre sabre. T'ajoute en plus tout un côté ninja avec de l'infiltration et des gadgets pour obtenir un guerrier aussi maniable que le vent. Autant que dans Bloodborne et je pense avoir plus apprécié ce dernier au Dark Souls pour sa plus grande place à l'esquive et l'agilité.
Et bonté divine que les combats de boss sont majestueux. Pas forcément épiques. Mais pleins de hargne, de sueur et de tension.
C'est un putain de jeu qui te fait sentir comme un gosse découvrant l'univers des Samourai et du folklore japonais, et qui passera les 8 prochains mois de sa vie à se consacrer qu'à ça.
Aller on va finir sur un Haïku :
Euuuuuuh ... ouais c'est bon j'ai
Ahem
L'hiver tombe
Suivi des fleurs de cerisiers
Et la tête de mon ennemi,
Son sang sur mon sabre
La vache comment j'suis trop puissant.