Shadow Hearts épisode 1: le "début" de la saga

Alors la, on s'attaque a du très très lourd. Non pas parce que c'est un jeu culte(malheureusement), mais parce que comme disait Punky, un Youtubeur, on a tous notre Final Fantasy 7 et vu que je n'ai jamais eu une réelle sympathie pour cette License, ça serait ce jeu-là qui m'inspirera le plus dans mes goûts et mon univers personnel.

Cette fois-ci, l'intrigue se passe en en 1913( soit 14 ans après les événements de Koudelka) ou l'on y découvre Alice Elliot, jeune fille pure et innocente dont son père, un pasteur de Rouen s'est fait assassiné par un mystérieux homme du nom de Roger Bacon. Depuis ce tragique incident, elle fuit tout en étant protégée dans un train par l'armée japonaise dû à ses étranges pouvoirs. Cependant, l'homme la retrouve et nous trouvons dans le même wagon notre héros: Yuri Hyuga, un Harmonixeur. Ce genre de personne ne peut se changer en démon via l'art interdit de la fusion(voyez un cas similaire à Devilman, pour ceux qui connaissent). Qui va la sauver et ici commence une suite d’événements à travers l'Asie et l'Europe ?

Ici, TOUT le gameplay fut revu. Plus de tactical, mais un système qui fera naître l'identité même de la série: la roue du jugement. Il s'agit d'un système lors des combats ou pour faire une action, une roue apparaît avec une flèche qui s'écroule vers la droite jusqu’à faire le tour puis taper sur les zones colorées de la roue lors du passage de l'aiguille.

Comme pour le reste des épisodes de la série Shadow Hearts, nous faisons la rencontre de personnages réels comme l'espionne Margaret "Mata-Hari" Gertrude-Zelle qui nous accompagnera pour le reste de l'aventure ou fictives comme le sage Zhuzhen ou encore Keith Valentine, issu d'une famille de vampire qu'on retrouvera sur tout le reste de la série.

L'intrigue pousse le principe du deuil et du tourment intérieur beaucoup plus loin que son précédent avec le héros qui est littéralement poursuivit par un esprit vengeur de son passé et qui doit se rendre régulièrement dans son cimetière personnel pour vider régulièrement sa malédiction personnelle( du genre comme celle de Guts de Berserk, ce qui fait que le héros est un véritable appât a monstres). Ici, comme dans Koudelka, le document émigra/le manuscrit de l'immigré(selon les traductions) aura une importance majeure ainsi que d'autres livres magiques pouvant déchaîner l'apocalypse sur le monde.

Cependant, l'intrigue possède aussi de très bons personnages avec des rebondissements assez inattendus ou encore des moments ont la limite du loufoque.(dont cet animal aurait pu être un ennemi du jeu)

La bande originale est cette fois-ci très raccord avec l'intrigue et fait partit des osts les plus marquantes qui m'ai étaient données d'écouter. Rien qu'en fermant les yeux, on peut de suite imaginer la situation rien qu'avec la musique.

Si je devais citer un seul défaut, c'est les grosses bourdes dans la traduction, non pas qu'elle soit si fausse que ça, mais elle est truffée par moment de fautes ou encore de tournures de phrases un brin laborieuses.

En bref, un jeu et une série unique en son genre dont on ne ressort pas indifférent de ce voyage à travers les monstres et les intrigues politiques entre le japon, la chine ou encore des dilemmes européens.

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