Par contre c’était plus de rage que d'un excès d'émotion.
Retour en 2006. Au hasard d'une promo et rassuré par des critiques spécialisées très positives je me jette sur la galette bien décidé à en découdre et à me laisser submerger par l'émotion.
D'autant plus que je viens de terminer Ico, oeuvre magistrale de bout en bout.
Le jeu se lance, l'intro se passe... et là c'est le choc. C'est beau. Artistiquement, par son atmosphere éthérée, sa bande son. Et surtout par les colosses, imposants et originaux. La ps2 est à genoux et moi aussi.
Rien ne ressemble à Shadow of the colossus et c'est ce qui fait sa force.
MAIS, je ne l'ai jamais terminé. La faute principalement à une inertie aberrante et une caméra qui est aux fraises. Donc j'ai arpenté les terres du jeux mais au final plus pour découvrir le monde que battre les colosses et sauver ma dulcinée (désolé chérie, je peux pas te sauver j'ai mal au cœur).
J'ai déclaré forfait au huitième colosse pour partir en ballade avec mon cheval.
Back to the future. Donc nous revoilà en 2018, avec un attachement profond pour l'univers du jeu et une haine féroce de son moteur. Ce remake va t-il me réconcilier avec une oeuvre culte?
On va faire court, la réponse est non. Car si le remaster est magnifique, la jouabilité est identique et la caméra toujours aussi à jeter. Sauts approximatifs, caméra coincée dans des recoins étaient au programme de ma partie.
Je ne peux pas dire que c'est un mauvais jeu. De part son originalité, son ambiance et son histoire. Mais il n'est pas pour moi car la jouabilité ne suit pas. Je pourrais certainement le terminer mais au prix de quel énervement. Ce jeu méritait probablement plus une refonte complète qu'un coup de peinture et une nouvelle configuration des boutons.
Typiquement le genre d’œuvres que je préférerais voir en animé (ou en let's play non commenté à la rigueur).