Poésie cruelle. (Attention Spoiler)
Parce que oui, Shadow Of The Colossus est un jeu d'une poésie rare, mais en sommes, d'une poésie fort cruelle.
Un jeune homme qui vient de perdre sa jeune épouse dont il est follement amoureux, cherche désespérément a la faire revivre. C'est ainsi qu'il se retrouve dans un royaume peuplé de colosses, royaume dont la légende raconte que si la totalité des colosses se voient tuer par un homme, celui ci pourra faire revenir a la vie une personne de son choix.
Tout heureux, il se précipite dans cette quête qui parait impossible a priori, et après une scène d'introduction comme on n'en avait jamais fait, d'une beauté assassine, j'étais littéralement scotché a mon siège face a de tel graphisme, a une tel musique, puis a une tel poésie, rien que pour cela, ce jeux mérite d'être acheté.
Donc après cette scène d'ouverture magistrale on commence notre aventure a la recherche de ses colosses pour en sommes les massacrer un par un, et faire au plus vite revenir a la vie nos dulcinée. Mais pourquoi finalement tuer ces colosses, qui n'ont rien demandé a personne? Aucune idée en somme, on ne sait même pas si la légende est vrai, et vu que c'est le but du jeu on le fait, on avance, et on les tues un par un, avec a chaque fois une musique a mis chemin entre victorieuse et triste dés qu'un colosses est vaincu, comme si ces terres chercher a nous dire, que notre quête était vaine et que nous étions l'être le plus abominable sur terre, la mélancolie nous prend petit a petit, et nous nous demandons de plus en plus pourquoi tant de poésie pour une quête aussi atroce.
Parce que le jeu l'est, poétique, sublime, marquant, et que malgré le fait que tuer tout ces colosses soit notre but, on ne peux rester indifférent face a tant d'amour venant du héros, face au départ a une mort presque certaine, autant de fidélité envers son cheval, qui ne le quittera jamais.
Puis enfin nous finissons, nous avons vaincu les 16 colosses, et nous arrive, après une longue quête, la scène de fin si attendu, et on est de nouveau bouche bée, sur le derrière, pire que ça, on tombe par terre, même si on est déjà assis a même le sol, la cinématique de fin est encore plus poétique et magnifique que celle d'intro, au départ faisant regretter cette quête, puis finalement punissant le héros pour celle ci, un retour au source, un retour a la vie, il ressuscite sa bien aimé, mais est incapable de l'aimer a nouveau, étant redevenu bébé.
De la poésie pur et dur pour le meilleur jeu jamais sorti et jamais réalisé a ce jour, en somme un expérience unique, visuellement sublime, magnifique, et qui touche au point d'en verser une ou deux (voir plus) larme.
Magique.