Ce jeu aurait pu s'appeler Place des Fêtes ou Time Square et être tout aussi bien.
Shibuya c'est d'abord une ambiance planante grâce à la musique de Millionyoung.
C'est aussi un challenge prenant qui débute doucement, avant de se corser sévèrement à mesure que l'on fait tomber les achievements.
Le principe est démoniaque: des slots vides qui tombent du haut de l'écran, des couleurs dans la queue et la possibilité d'assigner n'importe quel couleur à n'importe quel slot vide visible à l'écran.
Comme le but c'est de faire des paires, si possible en combotant comme un foufou, on se retrouve rapidement à caser un rouge inutile en dernier pour poser du jaune au dessus d'un bleu avant de revenir sur notre rouge pour qu'ensuite tout disparaisse à la suite dans un moment de grâce. Vous n'avez rien compris ? C'est normal, Shibuya c'est le bordel, le cauchemar des psycho-rigides et le bonheur des anarchistes à tendance autiste.
Par contre, control-freak ou anar, une chose est sûre: une fois lancé en Quickplay ou Endless (les 2 modes de jeu), vous aurez du mal à décrocher.
Résumer Shibuya ? Facile:
5 couleurs, 10 slots, 1 sacré bordel.
PS: et comme l'indique le titre, on se demande encore quel est le rapport avec le quartier japonais éponyme.