Première extension pour Civilization V Gods & Kings débarque pour combler l'absence de la religion et de l'espionnage, ce qu'elle ne fait que très imparfaitement. La religion d'abord, relativement convaincante dans le principe et dont l'impact est sensible en début et milieu de partie. Hélas son influence est nulle sur la diplomatie et faible sur les civilisations voisines. C'est vraiment regrettable car l'intérêt est finalement très limité d'exporter sa religion. L'espionnage ensuite, qui apparaît quand l'influence de la religion s'estompe. Autant j'apprécie la nouvelle gestion centralisée qui contribue au même titre que le système de combat à désengorger la carte et à rendre les parties plus agréables, autant son caractère aléatoire et la faiblesse des options proposées déçoivent. En fait l'espionnage ne sert quasiment à rien en l'état, à part comme élément stabilisateur qui limite un peu les distorsions entre civilisations sur le plan de la science. Un dommage collatéral de ce Gods & Kings c'est que l'IA désastreuse ne s'améliore pas avec des options supplémentaires à prendre en compte. Une extension qui comble certains manques flagrant du jeu de base mais de manière très incomplète.