Silent Hill premier du nom est et restera un modèle d'ambiance, un cauchemar atroce, qui érode votre volonté même de jouer. Son rythme est parfait, vous plongeant de plus en plus profond dans des abîmes torturées, et ne vous en laissant sortir sporadiquement que pour mieux vous faire ressentir l'angoisse d'y être jeté à nouveau. Ce crescendo vous mènera à un final en apothéose complètement fou, qui détruira vos repères pour mieux vous faire vaciller au bord du gouffre de la folie.
J'ai découvert le jeu à l'époque, je l'ai retourné plusieurs fois dans tous les sens, et je pense que ça me permet d'être assez insensible au grand âge de cet opus. Me refaire une partie en 2017, c'est retrouver un plaisir (enfin si on veut) de jeu intact toutes ces années après !
Je pense que si je l'avais découvert de nos jours, je lui aurais reproché sa narration folle et incompréhensible (alors que l'histoire en elle-même est assez basique), mais à l'époque le jeu m'avais suffisamment fasciné pour que j'accepte de me renseigner sur son scénario en dehors du jeu lui-même.
Oalalah et j'ai failli oublier de mentionner la musique, symphonie bruitiste et oppressante qui saura vous accompagner dans votre voyage torturé en ajoutant toujours davantage de mal-être à l'expérience traumatisante que sera votre partie. Une des meilleures OST tous genres confondus.
Mon survival horror préféré !
20/20