Quand Time Crisis rencontre Silent Hill
Silent Hill et moi, blablabla, longue histoire d'amour, bablabla. J'ai assez étalé mon amour de la série sur les Internets pour en remettre une couche.
Néanmoins, il m'aura fallu aller jusqu'au Japon pour tester la chose, moi qui jusqu'à présent prétendais avoir tout fait de la saga, n'ayant jamais pu mettre les mains dessus en France.
Bon, si vous comptiez aller au Japon pour y jouer, ça fait cher la partie. Parce que, et ça ne sera une révélation pour personne, c'est mauvais. Enfin, pas vraiment mauvais: inintéressant. Un "Rail-Shooter" des plus basiques, vu et revu, dans un univers qui, lui, change des Time Crisis et autres Terminator, Judge Dredd.
On tire, on avance tout seul, on récolte souvent des petits bonus de vie, qui prolongent la partie évitant ainsi le game over précoce, syndrome propre aux salles d'arcades (du moins françaises). Du coup, 100 yens peuvent vous emmener loin ici. J'ai du jouer une bonne vingtaine de minutes ma première partie.
Seulement voilà, à part faire dans le fan service, il n'y a pas grand chose à retenir de cet épisode "Arcade", si ce n'est que c'est toujours sympa de voir Pyramid Head dépecer un cadavre dans un couloir ensanglanté... juste à côté d'une borne de jeu Hello Kitty. C'est ça le Japon !