Sleeping Dogs nous permet d’incarner Wei Shen, qui après un exil vers les States (où il devient policier) revient à Hong-Kong, ville qui l’a vu naître pour infiltrer les triades. Aider de ses amis d’enfance qui ont mal tournés, il jouera sur les deux tableaux, tirailler entre ses devoirs de flics et son rôle de plus en plus important dans la mafia chinoise. Sans oublier son passif qui le pousse à vouloir se venger de certains. On a un peu le même aspect manichéen que dans le premier Assassin’s Creed (où l’histoire nous est contée avec assez de brio pour qu’on puisse se forger son propre avis). Comme à l’instar du jeu phare d’Ubisoft, on ne pourra hélàs que suivre la trame imposée par les développeurs. Il aurait était agréable de pouvoir choisir son camp et d’avoir deux fins de jeu… la prise de risque n’est pas le crédo de l’industrie vidéo-ludique.
Les missions s’enchaînent donc tantôt pour aider les flics, tantôt pour évoluer au sein de la triade, mais toujours ponctuées de rebondissements (histoire de ne pas rendre le jeu trop répétitif).