Le premier opus des aventures de Sly Cooper et de son gang nous laissait sur une fin ouverte, laissant présager le retour de son pire ennemi mécanique : Clockwerk, l'oiseau de malheur au corps immortel. Les enjeux de cette suite sont donc rapidement clairs : pour empêcher le retour de ceui ci, Sly et ses amis doivent aller à travers les quatre coins du monde pour réunir tout les morceaux de Clockwerk et ainsi sauver le monde.
Ce qui dénote grandement avec Sly premier du nom, ce sont d'abord les graphismes. Des modèles plus cartoon, mieux tracés , ainsi que des environnements encore plus denses et riches démontrent l'évolution du savoir-faire des gars de Sucker Punch et leur envie de nous laisser libre dans les terrains de jeu qu'ils nous ont concoctés dans cette nouvelle aventure. Des abords d'une jungle indienne luxuriante jusque dans les confins glacés du Canada, Sly 2 offre une durée de vie conséquente mêlée à de nouvelles missions variées, et intronise bon nombre d'éléments devenus récurrents dans la franchise tels que les mondes ouverts ou bien l'apparition de missions dédiés à certains membres de la bande. L'envie de mettre en avant Murray et Bentley en les incarnant davantage et librement permet de mieux consolider l'aspect "travail d'équipe", là où le premier opus mettait surtout en avant Sly dans un univers très arcade.
Le jeu se simplifie cependant un peu dans ses phases de plate-formes, mais reste dans une certaine cohérence avec le public cible très jeune de la franchise. Les divers ennemis donne lieu à d'excellents boss, même si peu offriront un vrai challenge, souvent mis en scène dans des endroits inspirés tels que des citadelles gothiques ou les rues de Paris.
Sly 2 est donc plus gourmand en tout. En histoire, en chara design, en univers, en gameplay avec l'achat de power up par exemple ou bien le fait de piller les poches des gardes, et gagne aisément sa place dans les jeux de mon enfance que je suis heureux d'avoir refais.