Arsène Mutin
C’est enfin au tour de Sly Raccoon, troisième et dernier élément de ce que je surnomme sobrement la "Sainte Trinité Plateformique Sonycienne de la PS2" (avec Jak & Daxter et Ratchet & Clank),...
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le 30 juin 2018
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Sly Raccoon ou Sly Cooper and the Thievius Raccoonus dans sa version originale est un jeu de plate-forme et d'"infiltration” exclusif à Playstation. Il a été développé par le studio de jeux Sucker Punch et a été édité par Sony Computer Entertainment. Ce jeu est sorti en 2002 exclusivement sur Playstation 2.
Découvrez mon avis en vidéo ici.
Commençons direct, je vais vous donner mon avis sur Sly Raccoon, je trouve que c’est le moins bon des 4 jeux Sly sortis à ce jour, mais, c’est normal, c’est le premier et les autres ont améliorés la formule, mon préféré reste le troisième opus, mais ça, on y reviendra dans une future critique sur Sly 3.
Revenons-en à Sly 1, et débutons avec le scénario du jeu made in Wikipédia : “Sly Cooper est le descendant d'une longue lignée de maîtres voleurs dont tous les membres avaient consigné leur savoir dans un livre nommé « Volus Ratonus ». Dans cette famille, une tradition veut que tous les héritiers du clan Cooper reçoivent le Volus Ratonus. Quand vient le tour de Sly, cinq visiteurs interrompent la cérémonie. Le père de Sly cache son fils dans le placard et essaye de se défendre. Mais les perturbateurs, qui se font appeler « Les Cinq Maléfiques » prirent le dessus, et le chef de la bande tue le père de Sly sous les yeux de celui-ci. Après avoir trouvé où est caché le Volus Ratonus, ils déchirent le livre en cinq parties, en gardent chacun une, et disparaissent. Sly est placé dans un orphelinat, où il fait la connaissance de deux autres orphelins. Le premier est une tortue experte en informatique nommée Bentley et le deuxième est un hippopotame rose qui s'appelle Murray. Quand Sly leur raconte son histoire, ils jurent ensemble de traquer les Cinq Maléfiques, de venger le père de Sly, et de récupérer toutes les pages du Volus Ratonus. Quand Sly grandit, ils quittent l'orphelinat et ils commencent par se rendre à Paris où Sly dérobe un fichier secret à l'inspecteur Carmelita Montoya Fox. Ils y découvrent à l'intérieur le nom de chacun des cinq maléfiques, ainsi que le lieu où ils se trouvent. Ainsi il affronte Raleigh, Muggshot, Miss Ruby, le Panda King et Clockwerk.”
Le scénario est donc une histoire assez classique de vengeance, histoire qui se laisse suivre tranquillement.
Le jeu est découpé en 5 zones, pourquoi 5 ? Tout simplement, à cause des 5 maléfiques, et à la fin de chaque niveau de ces 5 zones, on affronte chacun des 5 maléfiques.
Avant de faire ces zones une par une, qui sont chacune diversifiée que ce soit en termes d’ambiance ou d’épreuves, nous avons une petite zone introductive à Paris. Et par pitié, quand vous faites une zone à Paris, ne mettez pas de fautes de français. Car on retrouve “ Le Police Internationale” ou encore “Le Exit”. Bref, passons.
Comme je vous l’ai dit précédemment, nous avons 5 zones diversifiées, dont une île tempête, une ville Casino, un bayou, un temple chinois enneigé et un volcan. Dans chacune de ces zones, réside un boss, mais pour l’atteindre, nous allons devoir faire les niveaux qui le précédent. Et concernant ces derniers, il y a du bon comme du moins bon. Car le jeu a la bonne idée de faire des épreuves variées. Autant, nous avons la plupart du temps le gameplay de base qui est un platformer / action / infiltration par moment, autant les autres épreuves sont quelque peu originales. Nous avons, entre autres, des passages en Jet Ski, des courses automobiles ou encore des niveaux où nous contrôlons une tourelle et il faut escorter de loin un allié.
Et ces autres niveaux ont certains soucis de gameplay et de précision. Prenons l’exemple d’une d’entre elles, les courses automobiles. Le but de ces épreuves est de gagner une course de 3 tours à bord de notre van, les concurrents vont naturellement plus vite que nous mais le long de la course, il y a des turbos pour pouvoir rattraper et dépasser nos concurrents. Le problème que j’ai avec cette épreuve, est son gameplay et ses collisions, car Mon Dieu, que c’est mal foutu, entre les collisions qui nous entraînent n’importe où et nous retournent n’importe comment, entre les bosses qui nous font décoller et atterrir n’importe comment et la maniabilité dans les tournants qui est juste atroce, cela rend, au final, une expérience assez décevante et surtout chiante et rageante pour rien.
Bon, venons-en aux graphismes, qui pour la PS2, sont très corrects et rendent assez bien, le jeu possède un certain cachet, une certaine âme, et cette dernière est accentuée par l’ambiance générale du jeu et son univers chatoyant et coloré. Passage obligatoire par la bande-son, que je trouve juste correcte, ni excellente ni mauvaise, juste correcte.
Les personnages sont assez charismatiques, que ce soit les ennemis ou les alliés, de plus la VF présente dans le jeu est franchement bonne et bien travaillée. Par contre, le jeu a tendance à te prendre souvent par la main, et vous allez entendre beaucoup trop couramment la phrase "appuie sur la touche cercle pour saisir le code d'accès", phrase que nous entendons lorsque nous entrons le code d’accès à un coffre, permettant de débloquer une nouvelle compétence.
Je vais finir par la durée de vie du jeu qui n’est pas folichonne, comptez environ 6 heures de jeu pour le terminer, oui ça fait très peu, sachant que les épisodes qui suivent ont au minima 10 heures de jeu.
Résumons maintenant ce jeu en 5 points positifs et 3 points négatifs et commençons par les points positifs.
Points positifs
Points négatifs
Bref, ce jeu est le début d’une bonne saga, qui aura su charmer les joueurs, je le recommande évidemment pour tous les fans du clan Cooper, même si il est clairement en dessous de ses successeurs. Un 7/10 d’encouragement.
Créée
le 7 mars 2023
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