Bis repetita...

Sonic et la 3D ça a toujours été une histoire compliqué et dans cette aventure qui dure depuis 1998 , 2 jeux font office de véritable traumatisme : le " cultissime " Sonic 2006 et le tout récent Sonic Boom qui fait office de véritable cas d'école en terme de ratage dont on ne penser plus possible pour un triple A . Si il a fallu 4 ans Sonic a se relever ( correctement ) du trauma de 2006 , avec le duo Colours/Generations, c'est aujourd'hui à l'épisode Forces de faire oublier l'affront Sonic Boom déjà vieux de 3 ans. Vous y avez cru ? Dites vous qu'au moins vous n'êtes pas seul..

EPISODE V : EGGMAN CONTRE ATTAQUE

Avec les épisodes Colours/Generation on sentait la volonté de la Sonic Team de laisser la trame narrative au second plan et de limiter un maximum la scénarisation de ses jeux, Forces lui semble agir comme si cette ( bonne ) réflexion des développeurs n'avaient jamais eu lieu et nous présente donc un univers bien plus présent. Un univers où , une fois passé l'introduction, Eggman domine le monde grâce à un nouvel arme qui fait régner la terreur sur Terre depuis des mois désormais des mois et la présumé mort ( oui oui mort ) de Sonic. Pour lutter contre la tyrannie d'Eggman, un groupe de résistance mener par Knuckles et les shitty friends tente de rentre la vie dur au tyran en présence. Parmi cette force rebelle se trouve " la recrue " ( qu'on appellera Avatar , pour éviter le ridicule ) , sorte d'élu muet qui a survécu à un assaut d'Infinite la nouvelle arme ultime d'Eggman et qui semble être le nouvel atout de la résistance.

Inutile d'aller plus en profondeur pour comprendre que ce ton " serious buisness " ne colle pas à l'imaginaire de Sonic, entendre sans cesse parler Infinite de destruction, d'Eggman de domination et même Knuckles de torture sur des rebelles ( ?! ) lorsque le seul acte de violence manette en main et une vulgaire homing attack, ya de quoi halluciner devant un tel manque de maîtrise niveau écriture et des enjeux présenté. Si on ajoute à ça une tetra-tonne de dialogue ( doublé n'importe comment en VF ) lors des stages tous plus ridicule les un que les autre entre les différents protagonistes pour nous faire le point sur cette terrible guerre entre Eggman et la Sonic Forces, on regrette presque l'époque ou la seule intrigue était de stopper un swap couleur de Sonic skyzophrène avec 7 joyaux muti-couleur ( Shadow ou Silver, les 2 fonctionnent )... C'est dire !

Sanic Forceur

Une fois passé le choc de l'ambiance, on se dit que manette en main Sonic Forces part sur les bonnes bases des épisodes Generation/Colours avec un gameplay variant les phases en 3D du Sonic moderne qui donnent de vrai bonne sensation de vitesse grâce à un épisode enfin fluide en toute circonstance et les phases en 2D du Old-Sonic plus axé sur la précision et les timings. A ce calque de Generation il faut rajouter les phases de " l'avatar ", grosse feature de cette épisode. Se reposant sur les grosses base des phases 3D, il a comme particularité d'enlever le boost à notre furry et de lui ajouter une arme plus une capacité similaire aux wisps de Colours. Aux nombres de 7 ces wipsons permettent d'ouvrir le level-desing des phases de l'avatar vu que certaines portion des stages ne sont accessible que via certaines capacité, une idée de prime abord de bonne facture mais vite on se rend compte que ce n'est pas le cas, la faute à des wipsons au capcités pour les 3/4 intéressantes et un level-desing justement loin d'être optimal...

Et la on touche au gros problème de Sonic Forces, son exécution bâclé. Derrière sa plastique flatteuse, son frame-rate au point le jeu récupère les tares que la Sonic Team semblait avoir laisser derrière elle. On t'atteint jamais le niveau " d'injouablité " de 2006 ou Boom mais sur le plan purement ludique le jeu ne décolle jamais, sur les passages du Sonic moderne ce manque est le plus flagrant. Quand on combine la difficultés inexistante, l'abus du boost qui permet littéralement de finir la plupart des niveaux en 2' chrono en pulvérisant toute adversité, on est en le droit de se demander si on a affaire à un jeu de plate-forme ou un simple runner dénué sans saveur et imprécis avec des homing attack et des virages qui risquent de vous faire souffler très fort.

L’intérêt augmente quand on passe aux phases old-school, mais le level desing atteint rarement l'ingéniosité de son frère indie Mania et une fois le niveau terminé rien ne nous encourage à y retourner plus tard. Surement pas cette inertie raté qui amène des soucis de précision assez dingue menant vite à la frustration lorsque le jeu réclame un minimum de timing, on se demande encore comment après des Generation et Colours bien carrés , Forces à pu revenir à cet état de " brouillon ", sentiment de brouillon renforcé quand après 5h et un boss final aussi raté que ces prédécesseurs le générique apparaît, et là pas de chasse aux Emeralds qui découle sur la vraie fin et un Super Sonic épique... Non pour ça se sera direction la boutique et 2$... Douloureux, comme cette énième échec pour Sonic.

Bilan

Sonic Forces est un pardon de la Sonic Team, un pardon pour les mésaventures de Boom. Ambitieux, beau, rapide et partant sur des bases à priori solide ce nouvel épisode n'échappe pas à la malédiction du "Sonic Cycle".. Cette fois ci la faute à des erreurs d'exécutions dans la précision et le level-desing ruinant les bases de Generation, additionné à un combo " facilité/durée de vie ridicule ". Toute ces balles tirés dans les pieds font de Forces une coquille vide : aussi tôt joué , aussi tôt oublié. Et ce n'est pas les phases original en avatar, soulignant les étourderies des développeurs qui sauvera le tableau. Forces se retrouve finalement à la place du con, plus ambitieux que son jumeau Indie Mania, ses maladresses et les erreurs passés de la Sonic Team ont fini de l'achevé et surement tuer pour un bon moment cette formule 3D de Sonic.

Les plus

• Beau et parfaitement fluide


• Rendu de vitesse gratifiant


• Mise en scène des niveaux soignés

Les moins

• Les séquences en avatar apporte peu


• Niveau 3D peu ludique


• Ridiculement facile


• Fini en 4-5 heures


• Scénario et ton raté


• Des imprécisions qui ne passent plus