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Ouf. Ubisoft a compris. Ubisoft a compris que ce que l'on aimait dans les 4 premiers Splinter Cell, c'était l'infiltration. Après un Conviction ultra bourrin, on a droit à un retour aux sources bienvenu. Rebonjour les combis noires moulantes, la vision nocturne, les missions sans aucun mort, les chemins à préparer en observant les patrouilles, les gadgets nombreux et adaptés à tous les styles de jeu.

Bien sûr, le jeu reste plus accessible que les premiers, gameplay de Conviction oblige : Sam grimpe super bien, peut se déplacer de couverture en couverture, possède des lunettes thermique/sonar plus performante que dans Chaos Theory, assomme ou poignarde avec une efficacité déconcertante. Bonne idée toutefois : la présence d'ennemis spéciaux. Chiens et autres soldats blindés, de par leurs capacités spéciales, obligent le joueur à serrer un peu les fesses pour ne pas se faire pécho. L'IA en général est d'ailleurs assez réactive, même si on sent à quelques occasions la limite du système de "je suis dans le noir donc moins visible, du coup Patrick ne me voit pas assomer son pote Bruno alors qu'il regarde dans ma direction". Rien de bien méchant, juste un mécanisme de jeu, inévitable dans la catégorie infiltration.

Cet opus est plein de qualités : la présence de trois façon de jouer très différentes (comprendre bourrin, tueur silencieux ou fantôme) qui ne pénalisera jamais le joueur, quel que soit son style, permet une bonne variété de gameplay. Ce choix de style s'accompagne d'une personnalisation assez poussé de Sam Fisher, avec achat de pleins d'équipements cool : drone perso, shotgun silencieux, arbalète soporifique, combinaison blindée ou de ninja...
Cerise sur le gâteau, l'ambiance apocalyptique nous-sommes-la-dernière-chance-de-l'amérique-et-donc-du-monde-dans-un-QG-mobile-trop-swag façon Mass Effect est très bien rendue, et le scénario combine les qualités d'un Chaos Theory pour le côté parano-terroristes bien documenté et Conviction pour l'aspect 24 heures chrono mené tambour battant. Pour résumer en quelques mots clés : rebondissements, terroristes, guerre mondiale, Sam Fisher, badass, fin ambiguë voire dérangeante.

Une très bonne surprise, un jeu plutôt joli graphiquement avec un bon contenu, une bonne durée de vie et un excellent gameplay (à jouer dans un des deux derniers mode de difficulté).
Superkebab
9
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Créée

le 12 oct. 2013

Modifiée

le 12 oct. 2013

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Superkebab

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