L'envie d'aller à la Selle avec Conviction.
Splinter Cell c'était avant tout de l'infiltration avec un scénario assez simple mais qui tient la route.
Conviction est avant tout un Gears of War dans le noir avec une histoire qui chie -au sens littéral- sur les précédents opus. On dirait que le scénar' a été piqué sur celui des films de Jason Burne avec une intrigue mêlant des éléments totalement décalés entre eux, genre la mafia Russe, des IEM et les services secrets alliés avec des PMC. Je ne parle même pas de l'allusion à une société secrète qui contrôle le monde ni du méchant charismatique qui vous capture pour vous dévoiler son plan puis qui vous laisse vous échapper pour que vous reveniez le tuer plus tard. Là, c'est surement un clin d'oeil aux épisodes de Stargate SG-1.
En gros, on tombe sur tous les clichés des très mauvais films/jeux basés sur le monde du renseignement. Des bad guys, des bad girls, des trahisons trop dark, des retournements de situation rocambolesques qui ruinent le serieux de l'histoire et pour finir, les petits détails incohérants.
Sans dévoiler l'intrigue, les développeurs de Conviction n'ont pas vraiment eu le temps de se concerter avec Ubisoft Shangaï qui a bâti le précédent pan du scénario et ça se voit dès le début du jeu. L'histoire ne colle pas à l'univers de la série et l'employeur de Sam n'est plus la NSA mais une sorte d'énorme entitée autonome appellée "Echelon 3" qui se ballade librement à Washington dans le genre "On est les agents secrets qui roulent en hummer rouge avec écrit Echelon 3 dans le dos, lol".
Le gameplay ne sauve rien, SCC se joue comme un Gears Of War où le joueur avance de couverts en couverts avec la possibilité d'utiliser des armes très puissantes comme des AK-47, des M4A1 et des shotgun.
Comme si ces armes de destruction massive ne suffisaient pas à elles seule pour finir un niveau, Ubisoft a eu la bonne idée de rajouter un tas d'aides à la visée style un autolock qui peut faire jusqu'à quatre balle/quatre morts. Autant dire que dès qu'une situation devient compliquée, une pression de bouton règle le soucis.
Déjà qu'en mode hardcore on a du mal à trouver de la difficulté, on connait en plus l'abondance de grenades explosives dévastatrices et la présence d'un wall hack intégré pour voir à travers les murs. Non mais imaginez ça quoi, vous pouvez locker à travers les murs comme si vous aviez un cheat dans Counter-Strike.
Pour résumer :
à éviter si vous avez aimé les anciens, à jouer si vous aimez Michael Baie et les films de Jason Burne.