Un jeu emprunt de nostalgie
Graphismes :
Techniquement ça a plutôt bien vieilli. C'est très coloré, varié, les ennemis sont cool, les animations convaincantes, il y a de l'impact...
Le plus marquant de la série, dans sa globalité. Une ambiance magique et féerique.
Gameplay :
Spyro évolue aux travers de nombreux mondes divers et variés, à l'architecture assez simple. Cinq mondes maisons, chacun contenant des portails menant vers d'autres niveaux assez courts (une durée optimale pour ce genre de jeu imo).
Dans un jeu de plate-formes typique il faut faire preuve d'adresse pour abattre un ennemi, par exemple lui sauter pile sur le crâne. Ici on lui fonce dessus ou on lui crache du feu à la gueule. Je préfère.
En fait c'est typiquement ce que j'aime : simple, nerveux et efficace. Il est également appréciable de ne pas mourir à la moindre erreur, sauf bien sûr pour le vide. C'est l'ennemi numéro un du jeu, car foncée tête baissée c'est fun, mais quand les plate-formes sont étroites, OUTCH et ce en dépit des ailes de Spyro. Ses ailes lui permettent en fait de planer pour se déplacer de plate-forme en plate-forme.
Il est d'ailleurs assez difficile d'atterrir sur des petites plates-formes, d'autant plus que la fonction d'atterrissage justement (triangle lorsqu'on plane) n'est pas au top dans ce premier opus.
Néanmoins Spyro peut quand même voler mais seulement dans certains niveaux (il y en a un par section), dans lesquels il faut cramer 32 objets dans le temps imparti. C'est la seule partie du jeu qui offre un réel challenge.
Bande-son :
Le doublage (FR) est globalement constitué des voix de dragons (bourrin ou vieux) que l'on délivre ainsi que celle de Spyro, quelque peu énervante.
Magnifique bande-son, avec des sonorités caractéristiques à la série (comme du Crash). Son seul défaut est qu'elle n'est pas vraiment hétérogène.
Les bruitages sont marrants.
Scénario :
Gnasty Gnorc (une sorte d'orc) a transformé tous les dragons en cristal, sauf Spyro qui a échappé au sort grâce à sa petite taille. Ce dernier devra alors parcourir les mondes des dragons pour libérer ses congénères. Vous l'aurez compris, il n'y a pas vraiment de scénario.
Durée de vie :
J'ai mis environ 9 heures pour le compléter à 100%.
C'est assez incroyable de voir un jeu si vite terminé alors qu'on a passé des dizaines d'heures dessus à sa sortie. Les niveaux paraissent bien plus court qu'avant, ce qui n'est finalement pas un mal pour le rythme.
Fun, feeling :
Ah Spyro, mon premier jeu de plate-forme 3D et quel jeu! Insomniac a vraiment fait fort pour son second jeu, il n'a pas pris une ride. Et c'est bien là le signe des vrais jeux, les jeux intemporels. Beaucoup de nostalgie c'est sûr, mais c'est loin de tout faire.
Le truc que j'apprécie vraiment avec cette série c'est qu'on peut foncer, c'est assez bourrin comparé aux jeux de plate-formes de l'époque. Alors certes il demande moins d'adresse, moins de recherche que d'autres jeux du genre, mais il est bien plus amusant. La construction du jeu est idéale pour offrir un rythme soutenu et une variété graphique élevée.
Dommage que le jeu soit trop facile (les boss sont ridicules), même si les vols et certaines phases de super-charge vous obligeront à vous y reprendre plus d'une fois (D'ailleurs note pour plus tard : dans les grands arbres suivre le voleur vert et à la fin sauter en maintenant carré, et dans les tours la boucle est un piège, il faut virer à gauche).
J'aime également beaucoup le fait que les joyaux soient uniques et non de simples "pièces d'or". Cela rajoute l'intérêt de la collection. D'ailleurs bien qu'il y en ai beaucoup (une cinquantaine par niveau), il est assez simple de tous les récupérer.
Le jeu de plate-formes classique et idéal, tel que je le conçois.
[+ + +] Simple, efficace, rythmé et même rentre dans le lard
[+ + +] La panoplie de mondes variés
[+ +] L'ambiance musicale
[- -] Scénario et personnages sous-développés
[-] Manque de challenge
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