Star Ocean: The Second Story R
7.5
Star Ocean: The Second Story R

Jeu de Square Enix et Gemdrops (2023PlayStation 4)

Séduit par la démo proposée par Square Enix, il était évident que j’allais faire le jeu et sa critique. Alors découvrons ensemble ce que propose vraiment ce remake d’un des jeux de la franchise les plus appréciés de la franchise et de la première PlayStation.

D’ailleurs, les bonnes impressions que la démo m’avait laissées ont-elles été confirmées par la suite ? Autant vous dire la réponse tout de suite : oui. Réponse dans les lignes qui suivent.


Un épisode rentré dans la légende

Je ne vais pas vous raconter de nouveau la genèse de Star Ocean, je l’ai déjà fait plein de fois. Toujours est-il que depuis 1996, la saga compte désormais six épisodes sur consoles de salon et un sur console portable, Star Ocean Blue Sphere, sorti sur Game Boy Color. Et si les trois derniers épisodes sortis ont laissé des souvenirs mitigés, voire mauvais aux joueurs, le deuxième, intitulé The Second Story et sorti en 1998 au Japon sur PlayStation (et début 2000 en Europe), est souvent cité par beaucoup comme étant leur épisode préféré de la saga. A tort ou à raison, je ne saurais le dire, mais il est vrai qu’il s’imposait en vrai challenger à Final Fantasy VII. De plus il avait été traduit (tout est relatif) en français. Personnellement, j’en garde un souvenir plutôt bon, mais qui m’a laissé un goût de frustration du fait de sa trop grande difficulté qui le rendait punitif pour pas grand-chose, notamment dans sa deuxième moitié.

Ce deuxième épisode est sorti ensuite sur PSP avec le sous-titre Second Evolution. Une remise au goût du jour du jeu d’origine, mais qui ne changeait rien au contenu, ni même aux défauts déjà présents dans l’original.

Cependant, le temps a passé et Square Enix, entre deux grosses productions, s’est lancé dans une mode de remasters/remakes plus ou moins heureux selon les titres et l’attention accordée à ceux-ci. Cela peut aller du très mauvais (Secret of Mana) au très bon (Final Fantasy Pixel Remaster). Alors, autant dire que lorsque l’éditeur a annoncé l’arrivée d’une remise au goût du jour du deuxième Star Ocean, on pouvait avoir quelques appréhensions. Et puis, s’il y a une refonte technique, qu’en est-il des défauts présents depuis son origine ? Et que signifie le R ajouté à son titre ?


Claude, t’aurais pas dû désobéir à ton père...

Le jeu se passe 20 ans après le premier épisode. Tout commence lorsque Claude C. Kenny, fils de Ronyx et Ilia,deux des héros du premier épisode, est téléporté par accident sur la planète Expel lors d’une exploration de Milokenia avec son paternel qui a été promu amiral après les événements de l’épisode précédent. Notre héros, après avoir retrouvé ses esprits, sauve une jeune femme, Rena Lanford, d’un monstre puissant. Il n’en faut pas plus pour qu’elle et les habitants de son village voient en Claude le sauveur de la légende locale, qui dit qu’un héros de lumière apparaîtra lorsque le mal s’abattra sur Expel.

En effet, tout n’est pas rose sur cette planète. Claude ne tarde pas à apprendre qu’un artefact mystérieux, le Globe de sorcellerie, est tombé sur le continent de Ell trois mois plus tôt, et depuis, Expel subit des phénomènes étranges : tremblements de terre, tsunamis, mais aussi des créatures inoffensives à l’origine deviennent de vrais monstres. Vous vous doutez bien de la mission qui va lui incomber : enquêter sur cet objet à l’origine de tous les malheurs. Rena est le deuxième personnage que vous pouvez prendre dès le début du jeu. Elle part avec Claude pour enquêter avec lui, mais aussi pour connaître ses véritables origines.

Le fait de prendre Claude ou Rena comme personnage principal n’influe pas sur l’évolution globale de l’histoire. Cependant, le début sera légèrement différent et certains petits arcs ne pourront être vus que par l’un ou l’autre. Cela aura aussi une conséquence sur les personnages que vous pourrez recruter.Certains ne rejoindront l’équipe uniquement selon le héros principal. Je reviendrai un peu plus tard sur le principe de recrutement.



En réalité, ce n’est pas au niveau de l’histoire qu’on trouvera de véritables nouveautés : les événements se déroulent dans le même ordre que l’original, les boss sont exactement les mêmes ( bien que certains aient vu leurs patterns révisés), les villes et donjons se situent aux mêmes endroits sur la carte du monde. Il en est de même pour les personnages : il y a toujours 8 places disponibles dans l’équipe et ceux que vous pourrez recruter dépendra non seulement du héros principal de votre partie, mais aussi des personnes que vous avez avec vous : si certains comme Céline ne prêtent pas à conséquence, recruter Ashton empêchera par exemple le recrutement d’Opéra et d’Ernest. Dias ne viendra que si vous jouez avec Rena. Certains demandent également de faire quelques démarches pas toujours faciles à deviner pour les obtenir. On notera aussi qu’il est possible d’enrôler Welch Vineyard, l’inventrice colérique, qui avait été ajoutée dans la version PSP du jeu.

Le choix des personnages influe aussi sur les Actions Privées (PA) que vous pourrez faire dans les différentes villes du jeu. Le truc, c’est qu’elles sont maintenant indiquées, il vous suffira de vous rendre dans une ville et d’appuyer sur la touche permettant aux personnages de se séparer. Ces PA servent aux relations entre les différents personnages de l’équipe, et le niveau d’amitié envers vos héros pourra augmenter ou diminuer selon les réponses que vous donnerez. Et cette fois ci, le degré d’appréciation n’est plus caché, il suffit de se rendre dans le sous menu «  Etat » pour voir les affinités des uns et des autres. Cela influera sur le comportement en combat de vos alliés et les différentes séquences de fin que vous pourrez avoir.


Expel et la bête… comment ça j’ai déjà fait cet intertitre ?

Star Ocean the Secon Story R se déroule donc sur Expel dans un premier temps, puis sur une deuxième planète pour sa deuxième partie, pour des raisons liées au scénario que je ne divulguerai pas ici, ce serait vous spoiler l’intrigue. Et on aura beau me dire que le jeu a 25 ans et il y a prescription, c’est faux. Quid de ceux qui le découvriront via cette version rajeunie ? Toujours est-il que si on passe les deux premières heures entre deux villages, l’univers s’élargit très vite.

Et c’est suffisant pour voir les premiers changements dans les principes de jeu. Notamment les combats, qui ne sont plus aléatoires. En effet, on voit désormais des formes dans les donjons ou sur la carte du monde, qui peuvent être de différentes couleurs. Si elles sont bleu foncé, c’est que les monstres sont d’un niveau équivalent à l’équipe. Si elles sont rouges, c’est que les ennemis sont d’un niveau largement supérieur et il vaut mieux éviter le combat sous peine de défaite. Si elles sont vertes, cela veut dire que votre équipe est d’un niveau largement supérieur et vous pourrez remporter facilement la bataille. Mieux, si vous avez débloqué la spécialité « Sentinelle », vous pourrez soit bloquer les ennemis de force équivalente, soit remporter le combat d’office avec les ennemis inférieurs. Il existe également un type d’ennemi spécial, les « Raids ». On les reconnaît au fait que ces monstres ont une forme rouge et plus grande que les monstres ordinaires, et ont un tourbillon autour d’eux. Ils ne bougent pas et sont les seuls ennemis qui restent sur la carte lorsqu’on se déplace en lapin ou en psynard ( une espèce de dragon volant dans la deuxième moitié du jeu). Mais vous seriez bien mal avisés de vous y risquer sans être très fort et bien préparé. Ils sont en effet très, très forts, bien plus même que les boss que vous croiserez le long de votre aventure. Leurs coups font d’énormes dégâts et ils seront sans pitié. Je sais de quoi je parle...

De plus, les monstres peuvent se « lier » entre eux, et ces alliances sont matérialisées par un trait rouge. Vous pourrez affronter jusqu’à 5 groupes de monstres à la suite. Ce n’est pas à négliger car ces enchaînements de combats permettent de gagner beaucoup d’XP avec un coefficient multiplicateur. Et en deuxième partie de jeu, un 800 000 d’XP à partager entre tous les persos, ça ne se refuse pas et c’est bon pour le levelling. Entrer dans un combat peut vous donner un avantage si vous surprenez les monstres, ou au contraire, vous mettre dans une situation périlleuse si jamais ce sont eux qui engagent le combat. Sachez de plus que comme dans l’original, le niveau d’XP maximum est de 255.


Bourrin et fluide

On retrouve les bases du jeu d’origine, avec un système axé sur l’action en temps réel. Vous distribuez les coups ou lancez des sorts en appuyant sur un bouton. Vous disposez aussi d’une touche d’esquive.

Mais on s s’aperçoit que là aussi, Square Enix a retravaillé le système et n’a pas fait les choses à moitié. Déjà, avec l’ajout d’une jauge bonus en bas à droite de l’écran, qui octroie divers bonus à mesure qu’elle se remplit, et pour cela, il vous faut faire des dégâts. Elle se vide si jamais un des persos se retrouve K-O ou en cas de Game Over. Du côté gauche, on trouve des alliés qui peuvent être issus des autres Star Ocean ou de votre équipe pour donner un coupe de main en cas de combat ardu. On trouve ces personnages généralement dans des coffres ou faisant office de récompense de quête.

Ensuite, les ennemis disposent de boucliers de défense au dessus de leur jauge de vie. Plus vous vous acharnez sur eux, plus ils se vident, et une fois qu’ils le sont tous, vous provoquez une rupture qui vous permet d’infliger des dégâts critiques sans qu’il ne puissent riposter.

Il en est de même lorsque vous éliminez le chef d’un groupe de monstres, une autre nouveauté du jeu, ce qui infligera ladite rupture à tous les autres, en plus d’annuler les malus qu’ils infligeaient à votre équipe comme par exemple des sorts bloqués.

Ce qui est fort dommage vous en conviendrez parce que dans cette version rénovée du deuxième Star Ocean, les magiciennes servent enfin à quelque chose et ne sont plus les cibles privilégiées des ennemis. Leur IA est équilibrée, elles sont plus réactives et si vous développez les bonnes compétences, elles deviendront des alliées de choix pour vos cogneurs tels que Claude, Ashton ou Precis. Dans l’original, je ne combattais plus qu’avec des bourrins à la fin et j’ai gardé Rena uniquement pour soigner… lorsqu’elle ne se faisait pas descendre. Là, je n’ai pas honte de développer les sorts de Céline.

Autre bonne nouvelle, c’est un détail mais ça compte quand même : le joueur peut directement prendre un objet de l’inventaire sans avoir à choisir un autre personnage avant de pouvoir utiliser, par exemple un item de résurrection. Un gain de temps certain qui évite quelques défaites fort injustes.

D’ailleurs, en cas d’échec, vous pouvez reprendre immédiatement le combat, et le jeu vous invite à passer par le menu pour par exemple, mieux équiper vos personnages ou développer quelques compétences pour aborder plus sereinement la bataille. Un très bon point qui évite les frustrations. Le jeu propose trois modes de difficulté : « Terre » est le plus facile, « Galaxie » le mode normal par défaut et « Univers » le plus difficile.

Chaque combat rapporte de l’XP, des fols (la monnaie dans Star Ocean), mais aussi des points de compétences (PC) et des points de bataille (BP), ceux ci augmentent drastiquement à chaque level up. Les compétences de jeu et bataille ne sont plus cachées : vous avez désormais un sous-menu dédié à l’attribution des points et à l’utilisation des compétences. C’est donc là que vous devrez utiliser vos précieux points : les PC permettent d’améliorer des compétences passives, qui peuvent améliorer les stats des persos ou servir à fabriquer des objets en utilisant les spécialités et super-spécialités. Un exemple : la compétence «  Effort » permet de réduire le nombre d’XP nécessaires pour changer de niveau.

Les BP s’utilisent pour les compétences de combat, par exemple pour permettre de perforer plus facilement la garde ennemie avec «  Brise Garde » ou lancer un sort plus rapidement pour les mages avec «  Diction Rapide ».

Pour peu qu’on soit assez malin, qu’on développe les bonnes capacités et qu’on utilise après tout cela dans le menu « Spécialité », on peut vite forger des armes capables de faire de très gros dégâts, et de ce fait, de faire une bonne partie du jeu sans difficulté, déjà que cette version est plus abordable qu’avant. C’est un peu le revers de ce système, très bien fait au demeurant et où vous devrez tout de même passer du temps, car c’est un des principes de cet épisode.


Un jeu reconstruit pour le meilleur et plein de surprises

On voit aussi que les équipes ont modifié les villes dans leurs architectures globales. Ainsi, certains magasins se trouvent à des endroits différents, donnant plus de cohérence à des ensembles qui semblaient parfois en manquer. Mais même si la carte du monde reste globalement la même, on peut aussi voir des changements dans sa structure. Désormais, il y a plus de relief, les zones à explorer sont plus grandes et certaines entrées de donjons ont été modifiées. Et si vous explorez bien les recoins, il se peut que vous trouviez des coffres avec de bonnes choses dedans, certains sont cependant inaccessibles à pied et demanderont l’aide d’un lapin ou d’un psynard (cf. plus haut pour savoir ce que c’est).

Ou pourquoi pas dénicher un coin de pêche bien tranquille ? Cette activité est une des nouveautés du jeu, et fait partie des quêtes annexes : un personnage vous demandera assez vite de compléter votre collection de poissons, en échange de récompenses qui ne seront pas à négliger. Et une fois qu’on y goûte, on y passe de sacrés moments. Certains plans d’eau ne sont également accessibles que via les moyens de transport cités juste au dessus. Une visite attentive du monde qui vous entoure vous permettra également de dénicher des points d’intérêt, symbolisés par un rayon lumineux, sur l’atlas, dans les villes ou au cœur même des donjons. En découvrir un équivaut à remporter un combat en termes de récompense.

A ce propos, les donjons sont peut-être une des seules faiblesses de cet épisode: bien que leur topographie (leur quoi?) ait également été dépoussiérée et que certains contiennent de nouvelles énigmes, il s’agit la plupart du temps de couloirs étroits. Fort heureusement, la suppression des combats aléatoires, la mini-carte et le voyage rapide d’un point à un autre les rend nettement moins chiants à parcourir. Fini, l’aller ET le retour après avoir épuisé tout son stock d’objets contre un boss coriace…Et généralement, sachez qu’un point de sauvegarde qui vous soigne annonce souvent un boss à venir...

On notera aussi que le rôle des guildes a changé : désormais, elles vous donneront des missions pour booster vos compétences via des petites commandes comme par exemple, pour construire un objet particulier avec tel matériau. Bien entendu des récompenses sont à la clé.

Le jeu propose aussi des petites missions annexes, et leur degré de difficulté varie de « débutant » a « légendaire », par exemple, atteindre un certain niveau, ou utiliser telle spécialité, elles se débloquent tout au long de l’aventure et les réaliser vous apportera là aussi des bonus.

Et encore je n’ai fait que citer quelques changements parmi la tonne que le jeu contient, parce qu’ils sont tellement nombreux et parfois assez subtils que cette critique n’y suffirait pas.


Tsar Ocean

La première chose qui frappe lorsqu’on lance le jeu, c’est sa beauté. Je répète un peu ce que j’ai dit lors du test de la démo jouable mais là, Square Enix, ou plutôt Gemdrops n’a pas fait les choses à moitié. Les personnages sont en 2D-HD et ont gardé leur aspect « chibi » de l’époque, cependant, ils sont bien intégrés aux décors qui chatoient et ce mélange prend bien. Mais s’il n’était que beau, ça ne changerait pas grand-chose. Le jeu est magnifique et c’est un plaisir d’évoluer dans un monde aussi chatoyant et enchanteur. Et j’ai également aimé les nouveaux artworks des personnages, très bien faits et très jolis.

Vous aviez aimé les musiques de la version d’origine du jeu ? Moi aussi. Bonne nouvelle, tonton Motoï est de retour et a retravaillé ses morceaux. De fait, si les mélodies restent les mêmes, nous avons désormais droit à des voix ou des morceaux modernisés. Cela fait drôle d’entendre le thème de la carte d’Expel avec des voix ou Breezy Afternoon en version electro-jazz un peu plus lente que l’original. Mais cela n’est pas un reproche, j’ai fini par m’y habituer et j’aime bien. On sent que le compositeur a mis tout son amour pour dépoussiérer ses pistes. Et si vous n’aimez pas, vous aurez toujours la possibilité de remettre les originales. De même pour les voix : les dialogues importants sont doublés et le soft propose de nouvelles pistes audio en japonais, les doubleurs d’origine sont même revenus pour refaire les dialogues, mais vous pourrez remettre les voix d’origine si vous préférez. Après, c’est une question de goût. Et je ne juge pas du moment que vous ne mettez pas celles en anglais (ben quoi?)…

On notera aussi une version française enfin traduite de façon correcte par rapport à la version PS1, qui était la réponse d’Enix à FF VII jusqu’à sa mauvaise traduction. Il faut avouer que c’était une performance…Après je n’ai pas assez d’expérience en langue japonaise pour voir si les textes s’écartent trop du sens des paroles.


Décollage immédiat 

Mais la plus grande force du soft, c’est avant tout son accessibilité. Tout est fait pour que le joueur ait une expérience sur mesure. Entre les différents modes de difficulté, les paramètres qu’on peut activer ou non grâce à certaines compétences, un menu assez clair et ergonomique, et un gameplay bien pensé, le titre a vraiment des atouts à faire valoir. Certes, il m’est parfois arrivé d’avoir des pics de difficulté, mais ils sont nettement moins nombreux que dans l’original. Bref, tout est beaucoup plus fluide, et rien n’est caché.

Pour la durée de vie, comptez entre 20 et 30 heures en ligne droite, comme l’histoire est la même, les événements le sont aussi, et un habitué ne sera pas dépaysé, peut-être comprendra t-il mieux les enjeux avec la nouvelle traduction. Ceux qui découvriront le jeu via ce remake se laisseront transporter par un scénario rythmé où ambiance médiévale et science-fiction se marient très bien.

Cependant, il vous restera des choses à faire après avoir battu le boss de fin, je ne vous dis que ça. Notamment le donjon post-game de 13 étages qui n’est vraiment pas évident. J’ai terminé le jeu en étant niveau 109, je m’y suis littéralement cassé les dents.

Le monde New Game + permet de faire une nouvelle run en plus rapide avec le deuxième personnage, ce qui est une bonne opportunité pour recruter ceux que vous avez manqué, volontairement ou non, pour avoir d’autres visions d’autres PA qui approfondissent encore plus les relations entre les personnages.

Je finis cet article avec quelque chose que j’ai vu passer sur internet : certains reprochent au jeu de ne pas être à la hauteur des RPG d’aujourd’hui, notamment en termes de mise en scène ou dans l’enchaînement des événements. C’est vrai, mais pouvait-on demander plus à un titre dont la structure date de 1998 à la base ? Dans ce cas, il aurait fallu peut-être tout reconstruire d’encore plus loin. Mais je doute fortement que ce soit l’ambition de Square Enix au départ. Mais Star Ocean The Second Story R prouve une chose : la différence entre remake et remaster n’est parfois pas si évidente à trouver.


Conclusion :

Star Ocean the Second Story R est tout ce qu’un excellent remake devrait être, je ne taris pas d’éloges car cette fois, Square Enix ne s’est vraiment pas moqué de nous. Non seulement, il réussit à conserver l’esprit du jeu d’origine, mais mieux encore, il le sublime avec une réalisation de haute volée, une accessibilité à toute épreuve, une grande générosité dans le contenu et toujours une durée de vie conséquente. Les habitués devraient s’y pencher de nouveau notamment s’ils étaient ressortis frustrés de l’original, pour les nouveaux venus, c’est l’occasion de redécouvrir un RPG majeur avec un confort optimal. Beau et agréable à l’oreille avec des nouveautés bienvenues dans le gameplay, ce titre mérite amplement sa place dans une ludothèque de tout amateur de RPG japonais. Vous ne rêvez pas, un des meilleurs jeux du genre en 2023 date de 1998.


Points Positifs :

C’est beau

Les nouveaux artworks des persos

Les musiques retravaillées

Le système de jeu amélioré

L’accessibilité à toute épreuve

Nettement moins frustrant

Une histoire toujours aussi prenante

Du pur plaisir

Tout ce qu’un remake doit être


Points Négatifs :

Les donjons sont de grands couloirs

On peut facilement rouler sur le jeu si on se débrouille bien

Julius
9
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le 27 déc. 2023

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Julius

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