Fan absolu des deux volets précédents, j'attendais donc le retour de "Battlefront" avec une impatience intenable. L'attente de l'année ! Oui, gamers, hurlez : "ô grand sacrilège du monde du jeu vidéo, attendre un jeu DICE à ce point, c'est n'importe quoi". Ce à quoi je répondrai avec franchise : "J'en ai rien à branler".
Depuis son annonce, je désire poser mes mimines sur la manette et reprendre le contrôle d'un Stormtrooper. Seulement, je savais qu'il ne fallait pas pousser mes attentes jusqu'au bout. Rien ne pourra égaler Battlefront 2. Je me suis juste dis, que je verrai une fois le jeu acheté. Et c'est ce que j'ai fait.
Commençons par ses qualités. C'est magnifique. Il n'y a rien à redire. Les techniques et la manipulation des héros est parfaite, et amélioré. Les techniques bien pensées, et bon dieu, Palpatine sert à quelque chose. Même Leia trouve son utilité. Après, face à un Jedi ou un Sith, elle se fait rapidement violenter. C'est comme balancer Bob l'éponge face à San Goku. Elle tient pas longtemps la boulangère. Bémol, les sprints des Jedi/Siths. Pour ceux qui s'en rappellent, avec ces batailles de héros, les sprints étaient énormes, et l'on parcourait à une vitesse phénoménale la carte, en plus de faire des sauts à répétition. Tout ça, supprimé.
Un défaut de grande importance : Action Instantanée. Mais t'es passé où, ma chérie ? Elle est où l'action instantanée ? Mais c'est comme une marque de fabrique, on peut pas supprimer ça ! Ça, ça fait mal. Et pas de mode histoire, cependant, je m'y attendais de la part de DICE, et c'est par ailleurs ce que je lui reproche le plus. Ce n'est clairement pas ce qui allait les ruiner. Quoique...
Avec le peu de maps disponibles, c'est vrai qu'il risque d'y avoir un problème pour une campagne.
En revanche, j'accueille avec les bras ouverts le mode Survie et Bataille, qui sont vraiment amusants, et leur pseudo didacticiel qui ne fait qu'office d'entrainement aux contrôles plutôt d'une explication réelle. Jeunes padawans des consoles, veuillez lire la notice. Ah, pas de chance, il n'y en a plus. Alors tenez bien la manette, et serrez les fesses, vous allez vous faire exterminer quelques centaines de fois sur le mode multijoueur.
En parlant du multi, là dessus, rien à redire. (Les cartes, merde !)
Ah, effectivement, un manque de diversité au niveau des lieux. D'ailleurs, histoire de relancer un petit pique assez violent, L'étoile Noir était plus belle et plus grande sur PS2. D'autant plus que "Adieu les références à l'univers !". Pas de Palais de Jabba, pas de batailles spatiales. Au final, Star Wars, devient un peu un Star What...
A titre de comparaison, c'est une déception. C'est certain. En revanche, en terme de FPS/TPS Multijoueur, je le conseille fortement. Très fun, une sélection d'armes, même si assez limité, permet de jouer plusieurs rôles, le jet pack, qui me repoussait à l'origine, est au final appréciable.
Et une qualité, et pas des moindres pour ce qui est d'un jeu vidéo récent, on peut jouer en coop ! Un jeu coop sur ps4 ! Où on peut utilisé la deuxième manette derrière l'écran ! Ce fut un grand moment de nostalgie. Une redécouverte totale du jeu vidéo. Un écran scindé en 2015 "c'est tellement cheap.." dirait le vieux hipster sorti de sa cave à vin avec sa barbe trainant sur les marches d'escalier. Certes, mais bordel, c'est tellement bon. D'avoir la personne à côté, de se taper l'épaule, la main après avoir survécu aux quinze vagues d'ennemis. Et voir rire les gens quand un couillon écrase son vaisseau dans le désert de Tatooine.
Il n'y a pas vraiment de quoi cracher sur le jeu, si l'on arrive à oublier les volets précédents. C'est une modernisation d'une œuvre parfaite du monde du jeu vidéo, qui certes, ne l'égale aucunement, et en est même très loin, mais voyons le plutôt comme une référence, ou un hommage à ce qu'aurait pu donner le troisième opus. Et espérons qu'un suivant survienne et qu'ils comprennent enfin qu'une campagne ça peut faire tout un jeu. A conseiller fortement, pas au prix actuel, mais à prendre d'occasion pour une vingtaine d'euros, histoire d'animer quelques soirées de fan ou non de l'univers.