Knights of the Old Republic : Origins
"J'ai un mauvais pressentiment."
Une adaptation d'une sitcom intergalactique relativement fidèle et de qualité. Les interactions avec les personnages sont dynamiques, les dialogues soutenus par une interprétati-
"Vous marchez sur ma robe."
Que dire de l'environnement labyrinthique, où notre Obi-Wan Kenobi cherche désespérément un point de chute sans rompre ses genoux ? Les hauteurs vertigineuses appellent à la prudence lors des séquences de plate-for-
"Demandez mes vers bousiers !"
Les gars de chez Big Ape avaient une intention louable : étoffer les scènes du film en apportant un contexte crédible (comment les Jedi traversent Naboo malgré l'assaut ? le pod-racer d'Anakin est-il pourvu de toutes ses pièces ? Jar-Jar est-il stupide sous contrat à temps plein ?). Cependant, la navigation de ces longs niveaux s'avère être laborieuse et on passe un tiers du temps de jeu à régler la caméra de manière à se repérer convenable-
"PADME EST MORTE"
Toutefois, le jeu procure une sensation de défoulement grâce à l'exécution sommaire des NPCs (Naboo et Tatooine sont des abattoirs pour Jedi). Voilà comment la série des Knights of the Old Republic aurait dû être maniée ! On peut bombarder des Gungans à coup de détonateurs thermiques sans retenue, exécuter des lieutenants de la garde royale pour les objets de quête, démonter les droïdes à coup de sabre las-
"JAR-JAR EST MORT"
Il faut être masochiste pour finir La Menace Fantôme en toute sobriété. Moche, criblé de bugs, d'une jouabilité aussi rigide qu'un tractopelle, l'expérience assassine chaque neurone de notre cerveau sans pitié.
C'est pour cela qu'il faut y jouer au moins une fois dans sa vie, on achève l'œuvre spectaculaire de George Lucas en broyant dix fois Jar-Jar Binks avec le pouvoir de la Force.