Les Gardiens de la Galaxie, le commencement...

Nous sommes en 1993. La « Triforce de Nintendo» représentée par les séries Mario, Zelda et Metroid était déjà bien en place. La firme au plombier à néanmoins donné naissance cette année là à une licence qui n’aura pas à trop rougir de celles-ci. Starfox, engendrée sur Super Nintendo et déclinée à ce jour en 7 jeux (dont 1 remaster sur 3DS). Je vais revenir sur sa genèse avec l’opus Starwing. Un Shoot'em Up à défilement horizontal nouveau dans le genre qui avait tout à prouver. Et qui fait aussi parti de mes tous premiers jeux vidéo.

Univers

Dans le Système Solaire de Lylat, Fox Mc Cloud et sa bande, composée de Falco Lombardi, Slippy Toad et Peppy Hare sont envoyés par le général Peeper afin de contrer les plans du vilain pas beau Andross. Ancien scientifique de la planète Corneria banni à cause d'expériences douteuses. Depuis, il rêve de vengeance et ambitionne de prendre le contrôle de toute la galaxie.

S'il y a bien un point ou la saga Starfox se démarque, c'est au niveau de son univers. Il suffit de jeter un œil aux protagonistes pour s’en rendre compte. Représentés non pas par des humains, mais des animaux. Que si je prends dans l’ordre dans lequel je les ai cité plus tôt, donnent respectivement un renard, un aigle, un batracien, un lapin un chien et un singe. (On dirait le début d’une mauvaise blague…). Et tous ont un caractère spécifique qui rendent ces personnages attachants.

Révolution visuelle

Starwing est un des premiers jeux de la SNES à proposer des textures en 3D. Bien que le jeu ne propose que d'avancer droit devant, ennemis, obstacles et bonus tous modélisés, s’affichent un a un au fil de l’avancée du bolide (et du décor). Une révolution pour l'époque.

Le menu principal affiche la carte du Système qui laisse le choix d’emprunter un des 3 chemins disponibles. Qui correspondent chacun à un niveau de difficulté. Mais tous les chemins mèneront à Rom…À la planète Venom pardon, le Q.G du simiesque. Une fois dans un monde, il faudra dégommer une véritable « space armada » avant de tomber sur le boss de fin de niveau, et ses points faibles visibles comme le nez au milieu de la figure.

En parlant de progression, petite astuce. Si durant une mission vous voyez 5 astéroïdes alignés face à vous, tirez sur celui du centre et répétez l'opération 3 fois. Ceci fait, un astéroïde avec un visage vous fera face. Détruisez le et vous aurez accès à un trou noir. Une « Warpzone Spatiale » qui vous mènera dans une dimension parallèle et se révèlera être un bon raccourci. Une subtilité qui fait plaisir à voir.

Starwing est à ma connaissance, un des premiers jeux vidéo tirant directement son influence du sous-genre cinématographique qu’est le Space Opéra. Popularisée par la saga Star Wars engendrée 16 ans avant le jeu. Il comporte sont lot de cut-scenes (rien que l’intro donne le ton), de moments marquants et avec des musiques épiques. Comme dans les films de Science-fiction.

Au final un jeu en avance sur son temps proposant un déroulement dans un univers futuriste propre à lui.

Do a barrel roll !

Un des points forts du jeu, son Gameplay unique et varié. Parlons d'abord des Airwings, vaisseaux de combat de la Starfox Team. L’armement se constitue de lasers et de bombes. Ces dernières étant à utilisation limités mais qu’on peut ramasser dans les niveaux. Et qui aideront à se frayer un chemin en balayant tous les ennemis présents à l'écran.

On peut aussi accélérer, ralentir, au cas où des ennemis suivent d’un peu trop près, ou pour aborder un obstacle plus facilement.

Et faire des tonneaux (le fameux « Barrel Roll » de l’épisode 64), qui rendent le vaisseau plus maniable lors des déplacements latéraux. Et si on à envie de varier le Gameplay, on peut passer d'une vue à la 3éme personne à une vue subjective, beaucoup plus immersive.

Autre point, le vaisseau pourra subir des dégâts multiples si on ne fait pas assez gaffe. Sur ses ailes par exemple. Attention donc à ne pas heurter d'obstacles sur le coté comme de front. Il en va de même pour vos alliés qu'il faudra couvrir. Renforçant l’esprit d’équipe mais aussi l’immersion.

Et si la barre d'énergie se vide complètement, vous perdrez un crédit et recommencerez au dernier point de contrôle. Et si vous perdez tous vos crédits, c'est le Game Over et faudra tout recommencer depuis le début. Frustrant, mais c’est l’époque qui le voulait.

Divers

La bande son du jeu est de très bonne facture. Les thèmes collent parfaitement à l'ambiance du jeu et certains d'entre eux restent dans les mémoires. Cependant, malgré la bonne rejouabilité du titre, sa durée de vie est très faible. Et faire l'intégralité des chemins ne prendra que quelques heures à peine.

Verdict

Starwing était un jeu révolutionnaire qui n'a eu aucun mal à s'imposer parmi les pionniers des jeux Nintendo, et même du genre Shoot'em Up. Avec un Gameplay original dans un monde entièrement modélisé en 3D, une bande son marquante et des personnages attachants. Tant de qualités qui font de ce soft un des titres majeurs de la SNES. Et malgré le fait qu’il m’aura fait piquer de nombreuses crises de nerfs à cause d’une difficulté surprenante par moments, j’en garde un excellent souvenir de jeunesse