Du génie fou !
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À la croisée de plusieurs genre, Streets of Rogue est un roguelite « bac à sable » où il y a des dizaines de classes de personnages jouables (soldat, clochard, hacker, médecin, gorille...) ayant chacun leurs propres aptitudes (le cannibale peut régénérer ses points de vie en mangeant d'autres humains tandis que le hacker peut pirater n'importe quel matériel) et un équipement de base (le clochard débute avec une simple bouteille de whiskey tandis que le scientifique dispose d'une ribambelle de pistolets farfelus permettant par exemple de rétrécir ses cibles).
Chaque niveau, généré aléatoirement, propose une série d'objectifs (malheureusement assez répétitifs) qu'il faudra accomplir de passer au niveau suivant, et il existe heureusement des centaines de façons différentes de réaliser un même objectif : s'infiltrer discrètement après avoir pollué le système de ventilation d'un bâtiment, payer un clochard pour qu'il fasse diversion, pirater un système de sécurité pour qu'il se retourne contre son propriétaire, embaucher un tueur à gages, inciter deux bandes rivales se tirer dessus pour traverser une zone protégée, libérer un gorille de laboratoire pour qu'il attaque les scientifiques qui le retenaient enfermé, contourner, soudoyer, voler... ou simplement tout faire exploser !).
Il est très amusant de découvrir toutes les possibilités offertes (certains parleront d'un gros « gameplay émergeant ») et les potentielles réactions en chaîne plus ou moins absurdes (avec un système finalement très proche d’un « immersive sim »), tandis que le ton humoristique général rappelle en permanence qu'on est avant tout ici pour rigoler et expérimenter.
L'expérimentation est donc centrale, elle est d'ailleurs à la fois le point fort et le point faible du jeu, car on se retrouve finalement dans une cour de récréation délirante truffée de chiffres et de stats où l'on s'émerveille avant de finir par tourner en rond et se fixer soi-même ses objectifs (ou alors il faut aimer courir après les achievements afin de débloquer des aptitudes ou de nouveaux personnages…).
Je n'ai malheureusement pas eu l'opportunité de tester le jeu en multijoueur, mais plutôt que de recommencer infiniment les mêmes missions, j’aurais préféré des niveaux un peu plus scénarisés et/ou à objectifs plus variés (mais je dois avouer que que je n’aime pas beaucoup les rogue-lite), et je regrette également la laideur du jeu — une D.A. plus poussée à la Simon Périn comme dans Dungeon of the Endless aurait été tellement cool ! — mais je crois que le développeur de Streets of Rogue a réalisé ce jeu tout seul, ce qui est en soi un travail déjà admirable.
Créée
le 7 nov. 2020
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