Après trois opus d'une qualité variable, allant du purgatoire de la difficulté avec son premier jeu, jusqu'à l'incompréhension avec sa suite qui mélangeait metroidvania et RPG, la franchise Castlevania devait franchir le cap de l'ère 16-Bits.
Et c'est avec Super Castlevania IV qu'elle entre en force dans le catalogue de la SNES à grand coups de fouet, prête à s'imposer comme une des références majeures de la console. Est-ce que ça a marché ?
Bien sûr que oui, c'est Castlevania !
Tout est remanié pour aboutir à un opus qui, s'il ressemble davantage à un remake du premier jeu, offre un panel de nouveaux éléments de gameplay qui viendront dépoussiérer l'expérience pour offrir la consécration de la franchise.
On découvre enfin la possibilité de gérer ses sauts, de faire des frappes de fouet en diagonale... On profite d'un rythme général plus dynamique et d'un rendu visuel très bon pour la machine, avec certains niveaux qui tentent une intégration (migraineuse) de la 3D. S'il n'y avait pas l'éternel flemmardise des développeurs à recycler ses boss (ça commence à faire beaucoup de fois que je croise la Faucheuse), cette nouvelle aventure de Simon Belmont serait déjà dans mon top 10 de mes jeux préférés.
Ce petit impair à part, le jeu est un vrai plaisir, en plus d'être d'une difficulté bien plus accessible que ses prédécesseurs, il offre un gameplay plus nerveux dans un écrin plus beau, avec de véritables perles en matière de niveaux originaux, notamment dans son final avec le château de Dracula lorgnant du côté d'un château de la Bête Disney. Certains passages seront d'ailleurs plus axés sur de la plate-forme pure que de l'action, ce qui amène une nouvelle façon de penser la saga, et c'est un grand oui pour moi, de ce côté ci.
Un presque sans fautes pour ce classique de la SNES.