Suite à la ressorti, le 9 février dernier, des jeux Game Boy sur l'émulateur de la Switch, j'ai décidé que j'allais m'en faire quelques uns. Et évidemment, au lieu de tenter des jeux auxquels n'avait pas joué, je me suis refait Super Mario Land 2. Que j'ai littéralement torché.
Un peu d'histoire : Super Mario Land 2 arrive en 1992, soit trois ans après le premier Super Mario Land sur GameBoy. Le premier opus était une tentative de retrouver le feeling du premier Mario, mais il comportait vraiment des bizarreries : les sprites étaient minuscules, les ennemis n'avaient rien à voir, il y avait des phases de shoot'em up et le méchant était un extra-terrestre, Tatanga, qui a enlevé la princesse Daisy. (Ce qui va amener la création de deux princesses dans le lore de Mario, mais bref...)
Ici, le jeu arrive deux ans après l'opus SNES, Super Mario World, et ça se sent : le sprite de Mario est bien plus gros et ressemble à celui de la NES (et tant pis si ça bouffe une partie de l'écran) il y a une carte du monde à explorer avec des passages secrets (moins intéressant que ceux de World, mais ils sont là.) Si Mario avait un pouvoir de vol depuis deux opus sur console de salon (Tanuki ou plume) ils ont ajouté ici le Mario-lapin qui permet de "flotouiller dans l'air" et viendra s'ajouter aux nombreux pouvoirs de Mario qu'on ne reverra plus. Du reste, il y a l'idée d'avoir des mondes thématique qui reste sympa, des phases de plateformes et des ennemis qui sont assez inventifs.
Mais le jeu reste quand même célèbre pour la création du personnage de Wario, le double maléfique de Mario. Bon, il sert surtout de boss final et on le verra assez peu. Toutefois le personnage est assez iconique (je pense que la pub aura fait beaucoup) pour devenir le héros de sa propre licence dès le jeu suivant.
Pendant deux heures de jeux, je me suis dit "purée, mais je ne me souvenais pas que ce jeu était si facile" : j'ai fini les niveaux sans trop de difficulté, enquillé les pièces et roulé sur les ennemis. Contrairement aux autres jeux Mario, dans celui-ci, on ne gagne pas une vie au bout des 100 pièces gagnées, mais on les dépense dans des jeux de roulettes aux prix différents (plus le prix est élevé plus on peut gagner gros.) Ce qui fait que j'ai gagné de la vie par paquet de 20.
C'était tellement facile que j'ai refusé, un temps, d'utiliser les fonctions "rewind" et la sauvegarde de l'émulateur de la Switch (alors qu'il y a deux jours sur Double Dragon II je ne m'étais pas gêné). J'ai aligné les boss au petit bonheur la chance.
Et puis est arrivé le niveau sur la Lune, qui est quand même balaise (mais propose un combat contre Tatanga du premier Mario Land et dont c'est la dernière apparition, merci et sayonara Tatanga) et surtout le dernier niveau qui offre un pic de difficulté bien monstrueux : il faut se taper tout un palais avec des tas de pièges, puis battre Wario sous ses trois formes et ce, sans aucun checkpoint. Pour le coup, j'avoue, j'ai grugé en sauvegardant avant le boss, parce que la "carotte" (ha ha) du "je te fais un jeu facile mais j'augmente la difficulté au dernier moment pour que tu galère bien à le finir" je trouve ça vraiment petit.
Jeu fini en 2h 45