Laissez parler les p'tits papiers
Sachez que j'ai joui en jouant à ce jeu, je suis même près à le répéter en vous regardant dans le blanc des yeux. J'ai joui grâce au système D, celui qui vous sort de la misère bidimensionnelle en ajoutant un peu de profondeur à votre le regard. J'ai joui des références de geek et de la traduction parfaite. J'ai joui dans le puits aux cent niveaux gaulés comme un Game&Watch Mario Bros. J'ai joui du souffle de Bowser, de l'ombrelle de Peach et du grand saut de Luigi. J'ai joui des étoiles et de l'invincibilité. J'ai joui en Josas, même si vous ne la connaissez pas. J'ai aussi joui à l'Euromillions, mais on ne peut pas contrôler la machine à boules ou diriger Sophie Favier à la manette, donc on ne m'y reprendra plus.
En revanche, j'ai conspué Nintendo pour ne pas avoir sorti le jeu plus tôt sur Gamecube, étant donné l'intégration minimale de la Wiimote. Je me suis un peu enfienté dans certains mondes construits en copier-coller, devant la difficulté presque absente et face aux mini-jeux moisis de la pourtant sympathique salle d'arcade de Maitre Céga. Enfin, j'ai fermé les yeux sur le scénario, une habitude déjà prise avec les deux autres Mario en papier, qui offraient - j'dis ça, j'dis rien, hein - une durée de vie tout de même plus conséquente. Si on fait le bilan, y'a quand même pas photo : c'est un bon jeu.