Syberia II
7.3
Syberia II

Jeu de Benoît Sokal, Microids, MC2 France et Gravity Europe SAS (2004PlayStation 3)

Syberia 2 et le mystère de la batterie infini du téléphone de Kate

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Contrairement à mon habitude ou je ne peux m’empêcher d’écrire des pavés pour chaque critique, je suis un peu limité pour celle de Sybéria 2 ! Car j’ai peu de choses à dire tout simplement, je ne veux pas trop Spoil et comme le jeu est une suite directe (ça aurait pu être une extension aujourd’hui), il n’apporte pas de nouvelle mécanique … Bien, ça va allez vite !

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Voir mes autres critiques de la saga :

1 - Syberia 1 9/10

2 - Syberia 2 8/10

3 - Syberia 3 7/10

4 - Syberia Le monde d'avant 9/10

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Bon je me permets tout de même de spoil vite fait sur ses deux premiers paragraphes avec le résumé de la fin de la première aventure. On a enfin retrouvé ce foutu Savoyard de Hans Voralberg à la fin de Syberia, ils nous auraient fallu quand même traverser l’Europe pour le retrouver. Même si on était sur les traces de Hans, c’était surtout le développement de Kate Walker qui était le principal intérêt de notre aventure. Désormais qu’elle à retrouvé Hans, au diable la signature pour son cabinet d’avocat, elle décide de partir avec lui dans sa quête de la recherche des mammouths, en suivant la légende de l’ile de Sybéria, au fin fond de la Sibérie.


C’est donc un tout autre objectif qui nous anime, et bien que Kate reste l’héroïne, elle s’effacera au profit de Hans pour l’aider à accomplir sa quête, qui sera au cœur du récit. Kate fera tout pour que Hans puisse réussir à accomplir son rêve (sans jamais un remercîment au passage, ce qui confirme le caractère bien pourrave des Hauts savoyards dans la vie réelle !), et cela malgrés les nombreux obstacles et problèmes, Hans n’étant plus tout jeune. Les zones qu’on va devoir traverser seront d’un tout autre genre, seule la première partie du jeu à Romansbourg sera assez moderne, on quittera ensuite la civilisation moderne pour s’enfoncer dans les toundras enneigées quasi abandonné, pour peut-être, ne jamais revenir… Non, bien sur ce n’est pas possible, il y a deux jeux après celui-là voyons.


Donc bien qu’on joue à une suite directe, on a le plaisir d’avoir une ambiance qui se dissocie bien du premier, et je trouve ça très réussie. J’ai bien aimé cette atmosphère qui sonne plus comme une aventure que dans le premier épisode, on part vraiment vers l’inconnu et bien qu’on se doute un peu de la fin (on comprend facilement que toutes les légendes vont être probablement vrais), on à toujours envie d’avancer pour découvrir la suite, au contraire du premier épisode qui avait une approche plus posée, plus enquête. Pour ajouter un peu de piment à cette aventure, les développeurs ont aussi décider d’inclure des véritables antagonistes dans l’histoire, qui pour le coup vont bien mettre à plusieurs reprises l’aventure de Kate et de ses amis en grand danger, tellement c’est des gros salopards (enfin surtout un, l’autre il est juste foutrement con).


Les joueurs pourront être partagés, car certains vont préférer l’ambiance du premier épisode avec ses décors urbains SteamPunk vieillissant et son aventure plus posée. Pour ma part, je fais partie de ces joueurs, j’ai tellement adoré tous les automates de Hans durant la première aventure combiné à tous ces lieux et personnages loufoque. Je trouve aussi que les décors ont un peu moins de charmes dans cette suite. Mais attention hein, bien que j’aie préféré le 1, Sybéria 2 reste tout de même grandiose, toutes ces gigantesques zones enneigées sublimes, le peuples des Youkols (Touk Touk Metal !) et la dernière partie du jeu ont eu aussi beaucoup de charmes, je dis juste que les deux Sybéria ont deux styles différents, qui fonctionne très bien dans tous les cas. Et bien que l’aspect Steam Punk et moins présent car on visite des zones moins civilisées, ce vieux salopard de Hans nous surprendra encore avec certaine de ses inventions, certaine se trouvant même tout au bout de la Sibérie ! Les personnages ne sont pas non plus en reste, ils ont toujours autant de charme, et on s’attache encore plus à ce bon vieil Oscar, qui peut même désormais nous appeler à n’importe quel moment ! Cette suite est un peu plus longue à finir que son prédécesseur, mais j’ai remarqué cependant un peu trop d’aller-retour parfois, surtout à Romansbourg, qui viennent un peu casser le rythme, quoi que rien de bien méchant, là je chipote comme un connard (hé, je suis un Haut Savoyard aussi mine de rien !).


Sinon en dehors des décors et du scénario, on retrouve exactement le même interface et logique dans l’utilisations des objets et la résolution des énigmes, cette suite étant à voir comme un seul jeu Syberia coupé en deux. Les énigmes sont d’ailleurs un cran au-dessus niveau difficulté, la pour une fois certaine pourront nous bloquer un peu, car plus complexe, bien que toujours logique et satisfaisante à résoudre (j’ai adoré la double énigme avec l’avion crashé et sa radio !). J’en noterai peut-être une ou deux un poil too much sur la fin, qui nous oblige plus à essayer des combinaisons plutôt qu’à réfléchir, car bien que j’aie aimé l’énigme de l’avion qui s’est crashé, bordel pour faire apparaitre les chiffres sur l’écran, quelle idée de con ! Je me souviens aussi avoir bien galéré pour celle ou il faut pécher avec un hameçon d’une couleur bien spécifique, mais je voyais tellement peu de différence entre les différentes couleurs (elles sont trop sombres), que j’ai passé trois plombes pour réussir. Mais bon, la aussi je chipote, rien de dramatique, et il est agréable d’avoir des énigmes plus coriaces, là où le premier épisode n’avait pas énormément de challenge de ce côté.

Une excellente suite qui vient conclure parfaitement l’arc narratif de Kate Walker et de celle de Hans. Bien que j’aie une préférence pour l’atmosphère si caractéristique du premier épisode, cette suite et tout autant indispensable. Ah, Oscar, Kate, Hans, ce n’est pas des personnages que j’oublierai de sitôt, tant cet univers ma marqué ! Il est désormais temps pour moi de partir enfin à la découverte de Sybéria 3, et je me demande bien ce qui va pouvoir s’y passer avec cette fin !

skorn-of-banana
8
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Créée

le 24 août 2023

Critique lue 44 fois

skorn-of-banana

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