En tant que fan inconditionnel de Bioshock, il était alors indispensable que je me tourne vers le jeu qui aura inspiré la plupart des éléments clés au succès de ce qui aura été pour moi comme l'une des plus grandes claques videoludique de ma vie de jeune gamer.
J'avais déjà parlé du premier System Shock et de tout ce qu'il apportait déjà au genre via une narration très particulière entièrement développée via les audiologs et que reprend encore ici cette suite.
Mais on y retrouve désormais, par exemple, les pouvoirs psi qui, via une cinquantaine d'attaque différentes, vous permettront de vous défendre sur ce vaisseau spatial à la dérive. Il y a aussi l'énorme influence des jeux de rôle qui persiste encore dans ce System Shock 2 avec la possibilité de faire évoluer certaines compétences de son personnage via des choix à effectuer en amont du démarrage de la vraie histoire
Si l'arrivée de décors entièrement en 3D et l'usage du moteur graphique de Thief permet à la franchise de s'éloigner complètement de l'aspect Doom-like que le premier opus avait et de s'orienter plus vers un aspect "Light-infiltration", on gardera quand même la composante primaire du jeu qu'est la survie.
C'est donc via une direction artistique flirtant entre le cyberpunk façon Giger et l'horreur organique façon Cronenberg que System Shock 2 s'inscrit dans la droite lignée de son prédécesseur.