Le mouton noir de la série
Le titre résume bien à lui seul toute la qualité du jeu.
Nous somes courant 2005, Namco a découvert la DS et ils se disent qu'il y a du blé à se faire en sortant vite un RPG. Leur licence disponible : Tales of ?
Le tales studio n'étant pas chaud chaud pour s'aventurer de suite sur ce support inconnu (la team symphonia finissant abyss, la destiny bossant Destiny Remake), et commencer par un spin off étant hasardeux. Bamco retente le coup de confier un main Tales à un studio externe à la compagnie.
Ils avaient déjà essayé avec Legendia de façon plus ou moins raté mais cette fois là ils ont clairement raté leur coup de bout en bout.
Dimps.
C'est le nom du studio géniteur de cette chose, juste après avoir massacré la série Crash avec un party-game insipide (Boom Bang) ils ont rentabilisé leur horrible moteur 3D sur Tales of the Tempest. Au début les intérieurs (maisons, batiments...) font vaguement illusion mais on est très vite consterné par la laideur de la modélisation des personnages, leur animation vieille de 15 ans et un titre qui se permet l'outrecuidance de lagger pendant des combats d'une laideur sans nom.
Comme entrainée dans cette spirale de l'échec, Mutsumi Inomata a pondu le pire character design que l'on ait jamais vu de sa part. Grossier et caricatural pour les deux protagonistes (Caius et Rubia) il en devient pathétique pour la jeune Arria qui ne ressemble à rien, au sens propre du terme.
Mais cela ne dessert en rien ces personnages qui ne sont de toute manière clairement pas très intéressants, Caius est le fils d'un ancien roi loup garou/Lycanth et avec sa copine d'enfance ils vont trainer un peu partout pour voir si son père est pas cachée derrière une maison d'un sombre bled paumée. De toute façon ils n'ont rien d emieux à faire, le père adoptif de Caius s'est fait dégommé par les Lycanth Hunter, et les parents de Rubia butés par ces mêmes individus (pourquoi ? Mystère). Chemin faisant ils croisent Tylkis le travelo et son garde du corps Forrest. Le premier est un prince qui a quitté son royaume pour je ne sais plus quel raison, le second le suit rien d'autre. Cette tripotée de personnages est enfin complété par Aria, une prêtresse qui trouve que zigouiller tous les Lycanth n'est pas franchement très cool. Sa grandeur d'âme faisant elle se joindra donc au groupe.
Voilà c'est tout, en regardant pixiv je me suis rendu compte que le personnage sur lequel semblait échoir le plus d'attention était une loli twintail que l'on entraperçoit que 20mn à la fin, assez révélateur.
Que reste-t-il ?
Le moteur graphique consernant a déjà été évoqué, le frame rate inconstant aussi, il y également la mappemonde la plus hideuse jamais vu dans un RPG (essayer donc de passer dans la zone du désert, vous comprendrez), puis il y a les combats, aléatoires au demeurant du jamais vu dans la série depuis bien longtemps, porté par le 3on3 LMBS.
Oui c'est le même nom que celui de Tales of Rebirth, et non cela n'a rien à voir en terme d'intérêt. On retrouve simplement les 3l lignes qui contraignent nos déplacement et... c'est tout. Le nombre de skill disponible est pauvre, leur rendu est on ne peut plus pathétique (j'ai pleuré devant indignation et meteor storm) et le tout n'est pas dynamique pour un sou en plus d'être moche et incompréhensible.
UNe quinzaine d'heures grand maximum suffiront à mettre un terme à vos souffrances où seuls les composition de Sakuraba semble vaguement surnager. C'est loin d'être son meilleur travail mais dans un tel océan de médiocrité cela sonnerait presque comme un chef d'oeuvre.
L'affront à la série a été tel que les grandes pontes du Tales Studio ont "renié" son existence en tant qu'épisode principal et l'ont reclassé en tant qu'escort Tittle.
RIP Tempest