Pour moi, Tekken est un peu comme un objet de culte ou un second papa, mais il n'empêche que j'ai eu la désagrable impression d'une arnaque sur la marchandise au bout de quelques heures passées sur cet opus de 2002. Faut comprendre : deux ans plus tôt, Namco nous livrait le fabuleux Tekken Teg Tournament et ses trente-neuf personnages. Ici, exit Bruce, Ganryu, Wang, etc ! Presque deux fois moins de combattants sont jetés dans l'arène, au grand dam des fans.
Contre toute attente, ce vide a un impact sur la durée de vie du jeu. Même dans la difficulté maximale, on a vite fait de débloquer tous les personnages jouables. Restent les valeurs refuges de la saga (Time Attack, Survival...) et un mode Tekken Force inutile et chiant à en vomir partout.
Néanmoins, Namco a bien emballé sa maudite marchandise : les graphismes sont extrèmement beaux, le mode histoire est palpitant, les cinématiques sont merveilleuses, les combos toujours aussi fluides... Bref, c'est un Tekken que je me refuse à détester car il a accompagné une partie de mon enfance [l'argument nostalgie, vous avez le droit de me huer] et que Christie fait son apparition : une bombe atomique avec les prises d'Eddy ! Non, ce jeu n'a décidément pas un mauvais fond.