Et Ark inventa le Hambourger ! Merci Ark !
Ce jeu (Tenchi Sōzō en japonais) est sorti en 1996 en Europe, en fin de vie de la Super Nintendo, ce qui explique probablement son manque de succès : moi même j'ai découvert et acheté Teranigma par hasard , je ne savais pas à quoi m'attendre....
grand bien m'en a pris, je venais d'acquérir un jeu qui à mes yeux deviendra culte.
"La planète possédait deux âmes. Un visage externe et un visage interne. Un côté sombre, un de lumière. 4,6 milliards d'années après sa naissance, progrès et fatalité coexistèrent. Du côté lumière, la vie apparut. Du côté sombre, le froid et la mort. La lumière engendra l'intelligence. Et le progrès prit place. Le côté sombre engendra peur et anarchie. On les nomma Dieu et Démon."
Le jeu commence dans un monde étrange qui semble avoir un lien avec le notre, mais où rien ne vit, où la terre est aride et où la lave remplace une eau inexistante.
Dans ce monde mort se trouve néanmoins un village, peut être le dernier havre de vie existant, dans lequel vit Ark, le héros de ce jeu .
Ce dernier est le trouble-fait du village, l'électron libre fouteur de mouise en quelque sorte. Sa dernière ânerie en date sera de profiter de l'absence de l'ancien du village (d'ailleurs où il vas ? C'est le grand vide à l'extérieur du village...) pour libérer de sa boite une drôle de créature répondant au nom de Yomi. Mais cette libération entraînera la transformation des habitants du village en statues de glaces.
Une fois de retour l'ancien sommera Ark de partir hors du village et de résoudre le secret de cinq tours, qui permettra de ramener à la vie les habitants du village, ce sera le début d'une longue aventure .
Tellement longue que vous devrez ressusciter les continents, la nature, les animaux, les humains, la civilisation...Il y a de quoi faire et surtout de quoi constamment nous donner envie d'avancer !
Ark possède dès le départ différentes attaques à la lance (la première arme de l'humanité d'après le jeu...). Il est à noter qu'il n'en gagnera pas d'autre durant la partie, mais ce n'est vraiment pas gênant, car les attaques disponibles sont suffisamment variées. Quand à la magie elle est présente par un système d'anneaux à usage unique, ce qui est déjà embêtant, mais en plus, elle n'est pas très efficace et cette dernière est finalement inutile dans le jeu.
Graphiquement le jeu oscille entres le correcte et le vraiment beau sachant que pour certains lieux il est dur de faire des merveilles (pour des milieux très urbanisés par exemple), bref un bilan correct. Pour la durée de vie je dirais trente heures facile, si vous prenez le temps de faire les quêtes annexes .
Au début j'ai eu très peur de m'être procuré un donjon RPG. Quelques détails du background et de l'histoire, plus un gameplay efficace, m'ont donné envie d'avancer d'avantage dans le jeu (puis l'argent dépensé aussi, à l'époque c'était pas un investissement anodin une cartouche Super Nintendo...).
Un contexte passionnant servit par de nombreux rebondissements et un héros qui ne se fait pas forcement ménager, le tout saupoudré d'une musique exquise font que ce jeu aurait vraiment mériter de connaître le succès.
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