Une araignée au plafond (Cinevibe.fr)
Entre l’homme araignée et le jeu vidéo cela n’a pas toujours été un mariage heureux. Il aura fallu attendre les années 2000 et l’acquisition des droits par Activision pour que l’homme araignée prenne réellement son envol dans l’univers vidéo ludique avec plus (le très fun Spider-Man : Dimensions) ou moins (Spider-Man : Alliés ou ennemis) de réussite. Malheureusement, il faut bien reconnaître qu’à l’image du film dont il est tiré (cf.notre critique), le jeu The Amazing Spider-Man 2 souffre de scories gâchant un plaisir qu’on aurait aimé être plus grand.
Graphismes : 2/5
LE gros point noir du jeu. A l’heure où le jeu vidéo parvient à nous offrir de véritables bombes en termes de graphismes, force est de reconnaître que The Amazing Spider-Man 2 fait bien pale figure devant la concurrence. Non pas que le jeu soit laid mais le manque de finition donne une impression de conception à la va vite en inadéquation totale avec les ambitions purement ludiques de l’éditeur. Un choix d’autant plus étonnant qu’Activision a su faire la différence sur des titres aussi emblématiques que la saga Call of Duty . Dommage, car les phases in game font preuve d’une véritable fluidité et ne souffrent que de très peu de bugs. C’est surtout lors des cinématiques que le bat blesse, avec des personnages et de décors modélisés de manière approximative là où la puissance graphique de la next gen aurait pu être réellement mise à contribution. L’homme araignée méritait un meilleur traitement esthétique.
Jouabilité : 3/5
Si elle n’est pas parfaite, il faut bien admettre que la prise en main se révèle assez intuitive. Et plus particulièrement dans les phases d’exploration durant lesquelles Spider-Man devra aller d’un point A à un point B en tissant joyeusement. Reconnaissons le : le principal attrait de cet Amazing Spider-Man réside dans la possibilité de jongler entre les buildings new-yorkais avec une fluidité littéralement renversante. A l’image de ses autres confrères basés sur le principe de l’open world, le jeu ne semble véritablement exister que pour explorer et assurer au gamer une véritable immersion, ici dans la peau d’un super héros particulièrement agile. Les phases de combat sont quant à elles moins évidentes surtout quand il s’agit d’enchainer les mêmes combinaisons à une vitesse métronomique. Saluons toutefois l’arrivée d’un mode de déplacement rapide qui permet à Spider-Man de rejoindre directement plusieurs points en appuyant tout simplement sur la touche R1 donnant ainsi au joueur une plus grande liberté quant aux lieux qu’il veut rallier. Une option qui se révélera fort pratique quand l’homme araignée devra disputer des épreuves chronométrées. Basique, le gameplay n’est pas toujours utilisé à bon escient sur certaines missions mais peut se révéler d’une redoutable efficacité sur d’autres.