Jeu de merdes
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le 21 janv. 2015
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Refonte, remake, simple DLC… Tous les qualificatifs ont été utilisés jusqu’à plus soif concernant la nouvelle tronche de The Binding of Isaac. Exit le moteur flash tout moche, bonjour les petits pixels tous mignons, on l’aura compris à force. Les décors, tout comme le concept général du jeu, sont donc restés intacts : on commence la partie à poil (littéralement) et on progresse dans des donjons générés aléatoirement en ramassant des objets générés aléatoirement pour tirer sur des trucs et des machins générés aléatoirement qui, pour notre défense, cherchent presque systématiquement à nous tuer en retour.
De fait, le fun est lui aussi resté intact. Puisque le concept du jeu fait office de substance, il y avait peu de chance d’être déçu. Chercher les bonnes combinaisons d’objets, tuer des monstres, trouver des pièces dans du caca… De nos jours, il n’en faut pas plus pour scotcher pendant des dizaines d’heures des joueurs sur leurs écrans.
Sauf que je l’ai trouvé moins long que l’original (et le DLC qui va avec). Là, j’en suis à un peu plus de 100h de jeu et 80% des succès débloqués, alors que l’original m’avait demandé presque le double pour arriver au même point. Difficile de dire si c’est le temps passé sur BoI 1er du nom qui rend le jeu moins hardcore. Ou alors s’il y a davantage de combinaisons tellement puissantes qu’on ne peut rien faire d’autre que de gagner sa run. Mais en revenant sur l’original, je dois dire que j’ai un peu galéré.
Les nouveaux ennemis sont… ce qu’ils sont. Difficile de juger les créatures dans ce jeu puisqu’ils ont chacun leur propre comportement, mais le design de certains d’entre eux me remplit d’effroi (ça, par exemple, je peux pas faire comme si ça existait pas : https://imagizer.imageshack.us/v2/90x68q90/537/nTw2WO.png). Du coup, au risque de faire mon réac’, je préfère les monstres qu’on connaissait déjà (oui, même ces foutues araignées).
Le gros point noir de Rebirth, pour moi, concerne les challenges. Franchement, mis à part deux ou trois, je pense que le tout souffre d’un gros problème de logique.
Prenez « Computer Savvy » : vous commencez avec Technology 1 et 2 + Spoon Bender et vous devez aller jusqu’à Mom. Le challenge se termine les doigts dans le nez puisqu’il suffit de courir comme un con dans chaque pièce en appuyant bêtement sur la touche de tir et votre laser qui vise automatiquement les ennemis fera le boulot à votre place.
« Suicide King » maintenant : celui-ci est un des plus difficiles puisque les bombes que vous lancez reviennent automatiquement vers vous, merci My Reflection (Award de l’objet le plus inutile du jeu). Pourquoi faut-il aller jusqu’à Mom Heart ? Le gameplay est à peu près un milliard de fois plus compliqué que le challenge précédent et en plus, il faut aller plus loin ?
On finit par « Cat’s Got Your Tongue ». Celui-là, j’y suis resté une minute avant de l’envoyer balader. C’est avec ce genre de challenge qu’on voit qu’il y a une frontière entre une très forte difficulté et une absence totale de fun. J’ai encore du mal à voir comment on peut prendre du plaisir à faire mumuse avec cette misérable boule de poils. Dans le même esprit, « Solar System », même s'il n'est pas si dur à finir, est tout aussi chiant.
Après, je chipote hein. Rebirth devrait presque être obligatoire sur chaque compte Steam. Alors je vais pas continuer à m’acharner sur les challenges, ou même vous parler de The Lost et du cheminement ignoble qu’il faut s’infliger pour le débloquer. Le côté fun de Binding of Isaac, tout le monde le connait, et si ce n’est pas le cas pour toi : tu sais ce qu’il te reste à faire.
Créée
le 22 févr. 2015
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