Je ne me suis pas fait carotte

L'histoire des Crazy Castle est un bordel monstrueux, son personnage principal changeant au gré des droits obtenus.

Si on en reste au premier épisode, Kemco avait obtenu la licence Roger Rabbit peu de temps après la sortie du film.
Une fois le jeu sorti au Japon sur NES, un blocage a eu lieu lors de son exportation aux USA et chez nous: Un jeu Roger Rabbit existait déjà.
Qu'à celà ne tienne! Kemco, qui visiblement a du fric, achète les droits Looney Toons, ce qui donne les jeux Bugs Bunny en Occident.

Pour la version Gameboy, c'est différent. La société ayant perdu les droits directs de Roger Rabbit, elle obtient de manière indirecte ceux des personnages Disney.
Cela donne le jeu "Mickey Mouse"au Japon, et pour l'Occident?

Eh bien une autre société fait chier son monde : Capcom. Ils n'ont pas l'intention de laisser leurs droits sur l'univers de la souris célèbre, et Kemco réfélchit à une solution.
Elle est en fait trouvée: c'est Bugs Bunny qui prend la rélève dans les deux autres continents.

On en arrive au jeu, et c'est pas si mal en fait.

C'était mon premier jeu Gameboy donc il mérite un point de moins objectivement, mais j'ai été accroché de nombreuses heures dessus avec mon père.

Le but est de collectionner des carottes et éviter tout le monde qui vous en veut pour aucune raison.

Ouais d'accord il a un gameplay un peu rigide, et il est un peu répétitif, mais je l'ai trouvé addictif à mort.
Il y a une durée de vie impressionante, et je me suis laissé aller à refaire les niveaux en utilisant aucune arme contre les bad guys.
Pour les accompagner on a quelques musiques qui apparemment ne font pas l'unanimité chez les joueurs.
Pour ma part je les trouve sympas et bien entrainantes, et je m'en souviens encore même en ayant laissé le jeu de côté pour quelques temps.

Je garde un excellent souvenir de ce jeu, mais je déteste toujours autant les carottes.

Edit: Comme quoi tout le monde peut se tromper, la version Gameboy n'est pas une version mais la suite de Crazy Castle sur NES.