« Dovahkiin, Dovahkiin, un ok zik los vahriin »...Des mots qui résonnent dans le cœur de chaque Nordique, et un nom qui fait trembler les Dragons, même le grand Alduin, le dévoreur d'âmes. Qu'est-ce qu'ils signifient ? Eh bien vous ne le saurez pas, avant d'apprendre que le Dovahkiin, en fait, bah c'est vous.
Skyrim, c'est pas juste un jeu. C'est une aventure à lui tout seul, dans laquelle on est entrainé, dans laquelle on se complait totalement à y entrer. Très immersif, et très réussi, l'aventure dans Bordeciel est plutôt longue. Et là, je parle que de la quête principale. C'est-à-dire 6-7 donjons, 3-4 dragons à mettre en miettes, et on en a pour 10h, si on rush bien. Après il y a la faction à rejoindre. Les 4 quêtes de guildes à faire (Compagnons, Confrérie Noire, Guilde des Voleurs, et Académie des Mages), les autres quêtes annexes, la map de Bordeciel à compléter, et les compétences à monter level 100. Et vous savez quoi ? Tant qu'à faire, on va aussi se complaire face aux évènements aléatoires qui peuvent vous tomber dessus (Dragons, Hors la loi,...), ainsi que le repop des donjons. Il y a de quoi se faire plaisir pour des mois.
Ensuite, niveau graphismes et musiques, c'est une tuerie totale. On arrive sur l'écran du menu, on a l'insigne, le thème principal (qui est magnifique, il faut l'avouer), et une interface jolie et épurée. Les endroits sont très bien texturés, et on se surprendra toujours à contempler une cave Dwemmer, ou les aurores boréales de la nuit. Bref, Skyrim, il faut le dire, est une claque graphique, même si on ne joue qu'en moyen. Alors en Ultra...On regrettera toutefois la redondance du style dans les donjons, qui est toujours le même en fonction de la civilisation qui a fait le donjon. (Les références sont le tertre des chutes tourmentées, et Alftand). Les musiques sont très belles, et favorisent encore plus l'immersion que nous procure ce jeu déjà très complet et très beau. Toutefois, elles peuvent lasser au bout d'un moment, malgré leur beauté.
Si l'on doit parler du scénario, il reste classique, au niveau des Elder Scrolls. A savoir : Une catastrophe arrive, nous, le héros normal, on est l'élu, on l'apprend, on sauve le monde en tuant un boss après avoir cherché un Elder Scroll ou une connerie du genre, fin. Mais on n'en demande pas plus pour apprécier le titre, et le background du jeu est relativement complet, et il joue avec les autres territoires de Skyrim, et ce dans la plupart des quêtes (sauver une Rougegarde poursuivie depuis Lenclume, stopper les flots de Skooma ou aider des Argoniens venant de Marais Noir, et autres...). De plus, les livres sont toujours là pour rajouter un plus au BG du jeu, et on trouve même des références à Oblivion en fouillant bien.
On regrettera aussi les soucis d'interface, et on préfèrera y naviguer au clavier plutôt qu'à la souris. En effet, l'interface a été optimisée pour console au départ, et pas sur PC. C'est assez dommage, mais on s'y fait.
Bref, Skyrim, je le recommande aux amateurs de RPG, et on n'a pas besoin d'avoir joué les Héros de Cyrodil ou autre élu pour apprécier le fait de défoncer des dragons et de se balader dans une étendue enneigée.