Skyrim, que dire de plus que tout ce qui a été écrit dessus depuis 2011 ? Rien. Rien de nouveau en fait.
Skyrim c'est le jeu culte, que tout le monde aime détester mais aussi le jeu où tout le monde y a passé ses 100h en s'immergeant en Bordeciel.
Car Skyrim c'est avant tout une immersion dans un monde, c'est trouver l'aventure en arpentant des montagnes enneigées ou en faisant des emplettes à Blancherive. C'est se frotter aux géants et terminer écraser par un mammouth, c'est sniper à l'arc les bandits dans leurs forts, abattre des meutes de loup à la hache ou cramer des Draugr avec des boules de feu.
Mais aussi faire les poches des gardes de Solitude, devenir un loup garou pour courir les plaines les nuits de plein lune, affronter des dragons pour se forger une armure qui claque ou se prendre pour un archéologue lorsqu'il faut visiter les ruines Dwemer.
Devenir archimage, barde ou assassin, faire le bien ou le mal, cambrioler la moindre maison ou filer des pièces à tous les mendiants, suivre la quête principale (un peu nulle) ou non. C'est la promesse de Skyrim.
Une promesse à peine mise à mal par des mécanismes bancals ou une écriture pas ouf, mais une promesse toujours tenue quand il faut donner de la liberté au joueur, donner de l'épique grâce à la bande son qui rend chaque balade un vraie moment de jeu.
Et Skyrim c'est cela depuis 2011 et aucun autre jeu (dans ce style héroïque fantasy) n'a réussi à faire mieux. D'ailleurs on se demande pourquoi vu le succès du titre.
Ajoutons à cela la pléthore de mods possibles et disponibles, la promesse de Skyrim tient toujours en 2021. Et permet aux fans de patienter en attendant Elder Scrolls VI qui arrivera un jour.