The Evil Within est un survival-horror de Bethesda en collaboration avec Shinji Mikami himself !
Franchement, sur le papier ça fait rêver non ? Le papa d'une des plus grandes licences de survival-horror (si ce n'est la plus grande pour certain mais ce n'est pas le débat) qui bosse avec les mecs qui nous ont offert les Elders Scrolls, les Fallouts et Dishonored ! J'en frisonne encore rien qu'à y penser.
Je précise que cette critique a été écrite juste après avoir terminé le jeu (en difficulté Survie) et que je n'ai pas encore commencé les DLC (sur lequel je ferais peut-être une critique si cela en vaut la peine.)
Critique garantie sans spoilers
Bien, alors, l'histoire nous plonge dans le personnage de Sebastian Castellanos, caricature de l'inspecteur alcoolique en imperméable, la clope au bec et ses cheveux donc la physique m'échappe. (Si vous pouvez me donner la marque de sa laque, je suis preneur)
L'inspecteur Castellanos (ce nom est super compliqué à écrire) part avec son collègue Joseph Oda, jeune homme à lunettes (si si, je vous jure, ça a son importance) ainsi qu'avec une jeune recrue du nom de Juli Kidman.
À trois, ils partiront vers le Beacon Mental Hospital dans lequel se passera l'intrigue de The Evil Within.
Je n'en dirai pas plus car le scénario est l'un des tours de force du jeu, je vais donc passer les différents points importants du jeu en détaillant mes impressions.
Graphismes
Sorti en octobre 2014, il est vrai que l'on aurait pu s'attendre à des graphismes plus détaillés sur PC mais bon, l'adage est tel que quand un jeu est cross-gen, il faut faire des consensus au niveau graphique mais bon, j'entends pas mal de monde dire que les graphismes sont moches/horribles/où sont mes yeux ?! mais personnellement, pouvant me permettre de monter les graphismes à pleine puissance, je peux vous rassurer en disant que les graphismes sont plus que correct (bien que l'ambiance soit bien plus importante mais nous allons voir ça juste après.
L'Ambiance
Avec son grain et ses bandes noires (qui auront fait grincer les dents de plus d'un joueur), The Evil Within nous pose une ambiance de vieux film agréable à souhait. La direction artistique nous fait vraiment entrer à l’intérieur de l’atmosphère d’hôpital psychiatrique à tel point que l'on se demande si nous ne sommes pas nous-mêmes un patient de cet hôpital. Rien que l'Hub central du jeu impose une vision violente et perverse de l'univers que nous propose The Evil Within (rien que le moyen utilisé pour améliorer notre personnage impose quelque chose de pesant et dérangeant.)
Durée de vie
Pour l'avoir payé une somme correct (une 30ene d'euro +10ene d'euro pour le Season Pass) The Evil Within nous offre une moyenne de 12-15H de jeu, ce qui peut sembler peu pour un jeu estampiller Bethesda mais pour ce genre de jeu, à l'heure actuelle, cela est plutôt correct (je l'ai personnellement fini après 13H de jeu en mode de difficulté Survie)
Bande son
La Bande son est l'un des tours de force du jeu, composé par Masafumi Takada (dont je ne connaissais ses travaux sous son nom qu'avec Danganrompa) impose une atmosphère des plus dérangeantes.
Je doute que dans une autre situation, vous soyez aussi heureux d'entendre au détour d'un couloir le titre "Clair de Lune" de Debussy qui, dans le monde terrorisant de The Evil Within, apporte une touche de relaxation mais en même temps de malaise.
Le titre "Long Way Down " qui sert de musique de crédit est également superbe.
Nous allons maintenant parler de ce qui pour moi m'a plu le plus, le Scénario.
Scénario
Le scénario (dont le prémisse est expliqué plus haut ) ne peux pas être expliquer ici car je ne souhaite gâcher l’expérience de personne, combiné avec l'ambiance et la bande son m'a vraiment plus.
Je sais qu'il s'étoffe encore plus avec les différents DLC mais de ce que j'ai compris de la lecture que nous offre le jeu de base, l'histoire m'a beaucoup plus et je ne peux que vous conseillez de faire le jeu rien que pour cela.
Je sais que c'est plutôt nébuleux sur ce point-là mais pas le choix, je ne souhaite rien gâcher à personne.
Maintenant, l'on arrive au fameux point ... Celui qui lui a valu de perdre 1 étoile,celui qui lui a valu le titre de cette critique, le point qui fâche comme ont dit.
Jouabilité
J'ai cassé une manette.
Non, c'est faux, je prends énormément soin de mon matos mais mentalement je l'ai surement fait fusionner avec mon mur une bonne dizaine de fois au moins.
Qui s'occupait de cette partie ? Déjà, je préviens tous ceux qui souhaitent y jouer sur PC, jouer en difficulté Akumu (la difficulté maximale) avec le combo clavier souris et vous serez surement retrouvé sous la rubrique fait divers (couplé avec la rubrique nécrologique).
Donc déjà, vous savez que sans manette, c'est mort alors même avec manette, qu'est-ce que ça donne ?
Eh bien ... C'est hyper galère, je veux dire, c'est un jeu de tir donc déjà de base avec une manette on part perdant (en plus, pour la visée assisté, vous pouvez allez-vous rhabiller parce qu'il n'y en a pas.)
Et en plus, c'est en 3e personne ! La première fois, j'ai fait les 3/4 du premier chapitre puis j'ai arrêté pendant 1 mois (pour après me remotiver et puis je l'ai fait en entier) tellement que j'arrivais à rien.
ça donne le même effet que quand on contrôlait Léon dans Resident Evil 4 ou même le 6, cette sensation que Sebastian est passé dans la conciergerie quand vous ne regardiez pas pour prendre un balai et s'amuser avec vous fera vous arracher des cheveux pendant une grosse partie du jeu (surtout les 1ers chapitres, après la moitié ça devient gérable.)
Le mot de la fin
Vous vous doutiez bien que si je faisais une critique sur ce jeu, c'est qu'il y avait une c**ille dans le potage non ? Évidemment, vous lecteur qui souhaitiez un avis avant d'aller faire chauffer la carte bleue, ne soyez pas effrayé, bien que la jouabilité laisse à désirer, il serait dommage de passer à côté d'une si belle ambiance et une si "belle" histoire.
Bon, je vous laisse, je vais fermer ma lumière, mes rideaux, mettre mon casque et me faire les DLC.
Pourquoi ne pas faire de même ?