The Evil Within est une porte d’entrée. Prenez les silent hill, prenez les resident evil. Et vous vous rendrez compte que bien souvent, les gens qui n’ont pas pris le train « en marche », ne voudront pas jouer à du survival horror. J’ai personnellement essayé Silent hill, et je le préfère à resident evil. Par son ambiance psychologique. Je me suis adonné à Resident evil 4 et 5, j’ai tenté de faire le Resident evil 0, mais... C’est clairement pas ma tasse de thé.
Du moins, pas ce genre de survival horror. The Evil Within est arrivé, avec l’espoir du renouveau, avec l’espoir que cette licence, du génie Mikami, pourrait à la fois conquérir les anciens femmes et les nouveaux entrants... Et bien la réponse est oui.
The Evil Within a un concept, une ambiance et un gameplay assez somme toute cohérent. Sans trop vous spoiler, The evil Within est un jeu qui arrive par son scénario, a justifier tout un ensemble de systèmes de gameplay, et c’es ça qui est plaisant.
Le jeu vous met dans la peau d’un inspecteur, Sebastian Castellanos. C’est juste un inspecteur alcoolique et bourru, qui a un look un peu vintage, et ça marche. Car au fond, Castellanos est juste un mec lambda, un peu parfois bad ass, certes, mais c’est pas un cliché sur pattes comme dans les resident evil. Plus le jeu avance, et plus vous découvrirez, à travers des notes, l’histoire tragique de cet inspecteur, faudra attendre the evil within 2 pour en savoir plus sur sa vie.
Vous arrivez donc sur le lieu d’un terrible crime, au Beacon Mental Hospital, avec vos collègues, et vous vous faites attaquer par une sorte d’entité capuchonnée. Quand vous vous réveillez, vous vous rendez compte que plus n’est tout à fait comme avant.
C’est parti pour une douzaine d’heure dans un voyage au bout de l’enfer. Sebastian va évoluer à travers des environnements tous plus sinistres les uns que les autres, cherchant à tout prix à survivre et à découvrir la vérité. Le jeu est très psychologique, vous mettez du temps à comprendre ce qui se passe réellement dans le soft.
Le Gameplay c’est du RE 4 en plus hardcore. Castellanos est assez faible, tire mal, et il faudra donc farmer du liquide vert sur les ennemis, des sortes de zombies possédés, afin de vous améliorer sur une machine dans un lieu étrange ou rode une mystérieuse infirmière. Les balles sont peu nombreuses, il faut tirer ou faire bruler ses ennemis. A noter la possibilité de crafter des carreaux d’arbalètes, et de faire des attaques furtives.
Le jeu est exigeant. Le jeu ne fait pas de cadeaux. Et c’est ça qui est bon. L’ambiance sonore, et visuelle sont au top, et l’histoire est vraiment bien faite. Le jeu ne laisse aucun temps mort, aucun répit, et on se fait balloter d’une scène à l’autre,de manière impuissante.
Le jeu termine sur une note fantastique, laissant une fin ouverte, et des DLC pour y répondre « un peu ». On en ressort gratifié et emerveillé par la patte mikami, frustrante et gratifiante.
Un jeu à faire assurément.
Pts positifs
Ambiance
Gameplay exigeant
Histoire intéressante
Visuellement au top
La musique
Le survival horror de retour
Pts négatifs
Frustrant
Les bandes noirs
Gameplay lourd
Ne plaira pas à tous le monde