S’attaquer à un pilier du genre comme The Legend of Zelda, c’est toujours compliqué.
D’autant plus qu’il a révolutionné le monde du jeu vidéo dans son ensemble. Alors avant d’attaquer le jeu en tant que tel, faisons un petit tour de tout ce qu’il apporte d’innovant. Il faut d’abord retenir que le titre est le premier sur console à se doter d’une sauvegarde, ceci grâce à une puce dans la cartouche. Plus de mots de passe à entrer, ici le nombre de cœurs, d’objets et de donjons restants demeurent en mémoire. Ensuite, on explore un monde ouvert, extrêmement rare pour l’époque (ça a bien changé depuis…).
On incarne un jeune personnage en tunique verte que l’on peut nommer selon nos désirs. Pour me faciliter la tâche je vais cependant l’appeler Link (raisons évidentes). Dès le début du jeu on entre dans une grotte dans laquelle un vieillard nous donne une épée on part alors aussitôt à l’aventure dans le but de… de quoi?
En effet, comme sous-entendu plus haut, on est complètement lâché dans le jeu, sans consignes. Rien de grave pour l’époque, c’est exactement pareil pour quasiment tout les jeux qui sortaient à cette période. Seulement, contrairement à un Mario ou un Alex Kidd, dans lesquels on devine rapidement ce qu’il faut faire, là nous sommes dans un monde OUVERT. L’histoire n’est pas développée, seul quelques petites lignes de dialogue et débrouilles-toi!
Soit! Je vais me débrouiller.
Après quelques minutes de recherches je tombe enfin sur le premier donjon, plus au nord. Je le traverse assez facilement, je bats le dragon de fin tout aussi aisément et je ramasse le morceau de Triforce... et c'est tout!
Sur les 8 donjons (je crois?), je n’en ai fini qu’un seul… j’en ai bien trouvé un deuxième, mais après avoir cassé ma manette de NES je n’en pouvais plus et j’ai fini par abandonner. Non The Legend of Zelda premier du nom, je ne te terminerais pas. Il m’arrive encore de te relancer de temps à autre pour reprendre l’exploration du monde fort sympathique que tu me proposes. Maintenant je me suis tourné vers ta suite, plus frustrante encore certes, mais avec un sentiment de victoire d’autant plus présent. De toute manière, si je veux sauvegarder, il faut que je meure. C’est un signe! Au revoir Zelda 1 ; non, ne me retiens pas...
Bon allez je vais quand même retenter, mais c'est bien parce que c'est toi!