Ces dernières années, rares sont les jeux qui ont marqué leurs époques.

Nous allons traiter ici de l'un de ces rares représentants.


The Legend of Zelda: Breath of the Wild n’est pas juste un jeu, c’est une véritable aventure.

Une expérience qui m’a réconcilié avec le concept d’open world, à tel point que je me suis laissé porter par chaque recoin de son immense monde sans jamais ressentir l’ennui ou la lassitude qui m’avaient parfois rebuté dans d’autres titres du genre.


Dès les premières minutes, le jeu impose son ton.

Pas de longues cinématiques explicatives, pas de tutoriels interminables.

Vous êtes là, dans ce vaste monde, libre de faire ce que vous voulez. Ce sentiment de liberté absolue est grisant. Hyrule n’est pas juste un décor, c’est un véritable terrain d’exploration, où chaque colline, chaque forêt, chaque montagne semble murmurer une promesse d’aventure. Le monde est vivant, organique, et surtout pensé pour le joueur curieux. Tout invite à l’exploration : une tour au loin, une lumière étrange derrière une cascade, ou même un simple rocher qui semble mal placé.


Le gameplay est d’une richesse incroyable. Les mécaniques physiques et chimiques du jeu créent des possibilités ingénieuses, que ce soit pour résoudre des énigmes, aborder un combat ou simplement interagir avec l’environnement. C’est un plaisir constant de découvrir comment le jeu répond à vos idées, même les plus absurdes. Planer depuis une montagne, faire rouler des bombes sur des ennemis ou utiliser des flèches enflammées pour déclencher une explosion : tout devient un terrain d’expérimentation.

À chaque défi relevé, que ce soit escalader une tour gigantesque, résoudre un sanctuaire ou vaincre un ennemi coriace, le jeu ne vous prend jamais par la main. Chaque victoire semble méritée, chaque découverte semble être la vôtre. C’est une sensation rare, celle de vivre une aventure véritable, sans jamais être contraint par des marqueurs d’objectifs ou des chemins balisés.


Moi qui milite sur le fait de ne pas considérer les Zelda comme des RPG, puisque le sentiment de progression est moindre (mais je peux tolérer le titre de lite-rpg) ici, on sent une progression dans les mecaniques, sur l'équipement et sur les statistiques, qui même si elles sont moindre, nous offre un réel sentiment de puissance et de contrôle sur le monde qui nous paraissait si hostile au début.


Visuellement, Breath of the Wild opte pour une direction artistique qui transcende les limitations techniques de la console. C’est un tableau vivant, où chaque paysage semble avoir été peint à la main. Tous en étant très faible en détail, ils ont fait du simple et efficace! La bande-son, discrète mais poignante, accompagne parfaitement cette immersion. Chaque note de piano, chaque bruit de vent ou de pluie, renforce ce sentiment d’être perdu, mais aussi chez soi, dans ce monde vaste et sauvage.


Certes, le jeu n’est pas sans défauts. Certains pourraient reprocher une certaine redondance dans les sanctuaires ou la durabilité des armes, mais pour moi, ces éléments ne font qu’ajouter à l’expérience. La prise en main est assez rude, car beaucoup d'options et le mapping des touches est vraiment particulier et alourdit l'expérience... Mais même sur ce point là, certain semble apprécier le panel de bouton mappé justement!

Du coup même sur les défauts, je suis assez dubitatifs. Ils participent à cette sensation de fragilité, de devoir toujours être ingénieux, d’être constamment sur le fil du rasoir.


Breath of the Wild est bien plus qu’un jeu. C’est une lettre d’amour à l’exploration, à la curiosité et au plaisir de découvrir. Il m’a réconcilié avec l’open world en me rappelant pourquoi on joue : pour vivre une aventure qui nous appartient. Un chef-d’œuvre intemporel, qui redéfinit ce que peut être un jeu vidéo.



Créée

le 16 janv. 2025

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