Demain, dès l'aube, à l'heure où fleurissent les plaines d'Hyrule.
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer sur le plateau du Prélude plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
J'escaladerai les collines, je remonterai les rivières, en me nourrissant de baies.
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Si ce n'est celui de la bise du printemps.
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, la lame affûtée,
J'arpenterai le lac Hylia, je parcourerai le désert Gerudo,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Akkala,
Et quand j'arriverai, je t'entraînerai dans la tombe,
Grâce à mon épée de légende qui sonnera l'heure de ton trépas,
Toi mon ennemi juré de tous les temps : Ganon, désormais hors de ce monde.