Le plein de super
Dès les premières secondes où l'on a le contrôle de Link, c'est la claque. Je n'étais pas sûr de prendre la Switch quelques jours encore avant sa sortie, mais j'apprécie les licences Nintendo,...
Par
le 15 mars 2017
80 j'aime
8
Jeu de Nintendo EPD, Monolith Software, SRD et Nintendo (2017 • Nintendo Switch)
Liberté. C'est le premier mot qui vient à l'esprit à l'évocation de Zelda: Breath of the Wild. Par ce nouvel opus, Nintendo se réinvente et nous offre une nouvelle vision du jeu d'aventure pourtant inspirée du passé et du premier Zelda: peu de blabla, plus d'imaginaire. Vous êtes le héros, et c'est votre aventure.
Dès la zone de départ, vous n'êtes que peu guidés et vous vous imprégnez directement du fonctionnement du jeu: Il y a des objectifs principaux... puis vous êtes libres. Certains commenceront par l'objectif qui est le plus au nord, d'autres iront vaquer à d'autres occupations tout en découvrant l'immensité du monde d'Hyrule. Nintendo a réussi à créer un jeu où aucune partie ne se ressemble car vous êtes le premier décideur de l'aventure. Alors oui, vous allez faire les même donjon que votre ami Pierre, mais tout sera différent, jusqu'à la route empruntée pour s'y rendre.
En effet, cette nouvelle aventure de Link lui offre une capacité inédite: l'escalade. Vous ne serez plus jamais bloqué au pied d'une montagne, vous trouverez toujours un moyen d'aller en haut, même s'il n'y a pas de route. Votre aventure sera placé sous le signe du Doc "là où l'on va, on a pas besoin de route". Encore plus qu'un Skyrim, le sentiment de liberté est à son paroxysme et rien n'est plus plaisant que d'escalader une montagne pour ensuite s'y jeter et planer (grâce à une toile, objet essentiel du jeu) par dessus déserts, prairies et autres canyons.
Outre l'escalade et ce sentiment de liberté accru, Zelda BotW casse les codes de ses prédécesseurs de plusieurs manières.
Fini les objets, vous avez, dès le début de l'aventure, tout le nécessaire vous permettant de résoudre les énigmes et d'entrer dans les donjons. Nous distinguerons, par ailleurs, 2 types de "donjons":
Autre nouveauté majeure: Link n'a plus d'armures et d'armes fixes. A vous de l'équiper et de trouver des armes afin d'affronter le monde hostile. Link peut donc manier épées à une main, à deux-main, marteaux ou encore lances. Je reprocherais cependant le manque de durabilité des armes. Triste de détruire une arme magique après 5 combats... La nouveauté des armures, elle, n'en est pas vraiment une car on se retrouve à jouer avec la même pendant tout le jeu sauf quand l'environnement nous y contraint (chaleur, froid...). La pluralité des tenues existaient déjà dans les anciens Zelda (Trois dans Ocarina of Time).
La plus grande nouveauté reste l'Open World que j'ai détaillé plus haut. Vous n'êtes pas guidés comme dans les précédents jeux. Vous pouvez facilement vous perdre dans des zones avec des ennemis beaucoup trop puissants, chose impossible dans les anciens épisodes. Le jeu est donc difficile, et incite vraiment à l'exploration notamment par le biais d'une des quête principal consistant à trouver des emplacements à partir de simples photos.
Je n'ai que très peu parlé de l'histoire car celle-ci est secondaire à coté de l'aventure et de l'expérience de jeu. On peut cependant regretter un manque de connexion entre les différentes zones. Vous sauvez les Gorons ? Ils seront heureux mais vous en entendrez pas parler en dehors de leur village. Nintendo peut améliorer encore plus la cohérence de son open world en travaillant cet aspect. Il s'agit là d'un léger défaut du jeu, mais ce dernier en a d'autres.
Depuis toujours, Zelda a rimé avec musique. Or, l'ambiance sonore a été entièrement revu dans BotW. Fini les musiques épiques pendant les traversées de la plaine et les thèmes iconiques. Le jeu laisse place à des musiques d'ambiance. Seulement deux voire trois musiques ont su retenir mon attention. C'est un parti pris auquel je n'adhère pas franchement, et pendant mes chevauchés à cheval, je me suis surpris à chantonner le thème de voyage de Wind Waker, comme pour combler un manque.
Pour finir, (et après j'arrête de faire le rabat-joie) si Hyrule a une belle diversité dans ses environnements, je ne peux en dire autant du bestiaire et des donjons. Pendant mon aventure, j'ai eu l'impression de combattre les même ennemis sans cesses. Même les boss se ressemblent. Il en est de même, comme je disais plus haut, sur l'aspect esthétiques des donjons. Bien sur, l'histoire le veut. Mais un bestiaire encore plus étoffé et des donjons visuellement uniques m'auraient fait m'émerveillé encore plus et aurait renforcé mon expérience de jeu.
Oui j'ai trouvé des défauts au jeu. Mais The Legend of Zelda: Breath of the Wild est un chef d'oeuvre comme Nintendo sait en créer. Et sa plus grande force se trouve dans la liberté qu'il donne au joueur afin qu'il se forge, tel une épée, sa propre quête, sa propre histoire, sa propre aventure.
L'open world que Link parcourt donne un vrai second souffle et casse les codes d'une série qui était un peu trop dirigiste. Un pari risqué mais concluant. Le héros a même laissé sa tenue verte au placard, comme symbole d'une nouvelle ère du jeu d'aventure.
Les fondations sont rénovées, j'ai hâte de voir la suite.
Créée
le 14 août 2017
Critique lue 296 fois
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