Faire Zelda BOTW en 2020

3 ans après sa sortie, voilà que je me décide à allumer ma switch, à défaire le blister du boitier trainant dans les étagères depuis plusieurs mois, et à enfin insérer la cartouche pour découvrir le RPG que l'on a ensencé tant de fois ces dernières années.
Il est clair que chaque possesseur de switch se devra de parcourir les terres d'Hyrule, tant Nintendo à soigner le nouveau opus d'une saga légendaire, qui avait le lourd rôle d'accompagner la sortie de la nouvelle console hybride du géant japonais.

Me concernant, je dois dire tout d'abord, et je crois ne pas avoir été le seul, que les premières heures de jeu furent douloureuses. Ne comprenant pas si j'avais simplement trop l'habitude des RPG tel que Dragon Age ou Elder Scrolls ou si le rythme du jeu était simplement mal dosé, j'étais pour le moins troublé.
Je pense maintenant qu'il y a en réalité un mix des deux raisons. D'un côté, je n'ai jamais fait de Zelda, et il est important de le préciser, et est donc du apprendre à m'adapter à ce qui était une expérience novatrice et déroutante dans ces premières heures. Et d'un autre côté, si je regarde factuellement le déroulé du début du jeu, il faut bien avouer que le tutoriel est long et fade, puisque nous n'aurons accès qu'à une seule petite zone appelé "Plateau du Prélude", quasiment aucun personnage avec qui interagir, et enfin la première confrontation avec la difficulté du jeu : Un sanctuaire est dans une zone très froide, dans laquelle la température est si basse que notre vie descend en un rien de temps.
Il faudra donc s'accrocher, afin de parvenir à conclure ce long prologue, et avoir enfin accès à toute la richesse de la carte d'Hyrule. En ce qui me concerne, c'est seulement en arrivant dans le premier royaume, celui des Zora, que j'ai commencé à vraiment me laisser prendre au jeu.

Et une fois ce cap passé, je dois dire que oui, Zelda Breath of the Wild est d'une richesse à toute épreuve, marquant de par la liberté qu'il nous laisse dans son exploration. Et pour nous amener à cela, un moyen très original est utilisé : Celui de nous laisser avec 12 photos de lieux, qu'il faudra retrouver aux quatre coins de la map. Voilà une idée de gameplay que j'ai fortement apprécié, d'autant que chaque photo permet à notre Link de se remémorer des souvenirs, qui représente le principal intérêt scénaristique.

La variété des décors est également un atout, puisque le domaine Zora, la montagne de la mort, le territoire des Piaf et le désert Gerudo sont autant d'endroit dépaysant, possédant chacun leurs interactions, quêtes secondaires, boss et loot.
De plus, ce qui contribue grandement à rendre l'univers de BOTW majestueux selon moi, c'est cette bande son qui parvient, au même titre que Skyrim en 2011, à laisser ces thèmes musicaux en tête et à donner une véritable identité sonore au titre. Mention spéciale au "Kass Thème" avec un morceau d'accordéon délicieux.

Je n'en dirais point plus, il n'est pas nécessaire de faire une critique ultra-détaillé d'un jeu que vous avez tous fait. Je garde un agréable souvenir de cette expérience switch, qui ne sera pas non plus dans mon top 10 des jeux de la décennie, comme beaucoup l'on fait. L'aventure a tout de même des creux dans son déroulée, et je ne me suis pas passionné au point de faire le jeu d'une traite, la preuve étant que j'ai mis plusieurs mois pour le terminer.
Zelda BOTW est en tout cas une parfaite entrée en matière pour découvrir le royaume d'Hyrule, que je ne regrette vraiment pas d'avoir parcouru.