L'aventure t'appelle , n'attends pas et cours vers elle.

Cette critique , c'est le comme le jeu. J'ignore totalement par où commencer. Du coup j'vais y prêter la même organisation que j'affectionne à ma chambre : un bordel organisé. J'peux pas retranscrire l'effet du jeu sur mon écriture car sinon il me faudrait choper une syntaxe impeccable pour y décrire avec la plus belle et fine des plumes les montagnes enneigés , les plages de sable blancs , l'aride Désert Gerudo ou l'insoutenable Montagne de la Mort. Quinze années s'écouleraient pour que je puisse saisir une telle écriture.

Flemme.
Vous comprendrez.

Comment rester de marbre face à un tel travail ? Un tel sens du Gameplay ? Un tel design ? Un tel univers ?
Cela faisait un moment que je m'étais tristement écarter de l'univers vidéo ludique en me pavanant si simplement devant Overwatch sous weed. Deux drogues en une seule. J'étais royalement dans la merde. Rajoute le fait que je me faisais engueuler par des gosses de 13 ans ne prêtant serment qu'au Xbox Live Gold leur permettant de se complaire sur leurs foutus jeux multi qui ne supportaient pas de me voir avec un attaquant quand j'avais passé la moitié de l'aprèm à les healer. Ce genre de gars qui campent sur le même jeu tout une année en se prétendant grand fan de jeux vidéo quand tout ce qu'ils attendent c'est le prochain Call of 2nde Guerre Mondiale VII ou Battlefield DLC Unlheaced Edition et bien évidemment , leur Saint Graal , Fifa le bien nommé. Bref , j'étais devenu comme eux , un enfant de putain.

Mais c'était sans compter sur Nintendo a.k.a le seul constructeur capable de véritable innovation qui font avancer le jeux vidéo. On a tous déjà entendu ce pote qui rêvait de pouvoir jouer aux toilettes. Son rêve est réalité désormais.

Tout ce que je veux dire , c'est que j'étais paumé , je ne parvenais plus à m’intéresser à autre chose qu'un FPS-multi shooter (mais Overwatch ça reste lourd). Ce sont des japonais qui m'ont redonné l'espoir , l'envie. L'envie de faire autre chose avec ma manette que de presser une gâchette pour tirer sur un ennemi qui reviendra 30 secondes plus tard sur mon chemin. J'avais besoin de plus .... stimulant ? Naaaah je crois que le mot juste serait : captivant. Et on sait tous que la devise de Nintendo restera : "Nouvelle Console , Nouveau Délire". De plus , quand la femme qui t'a mis au monde te propose en cadeau ce nouveau bijou technologique comme si t'avais neuf ans , mon négro , c'est le moment de reprendre tes dernières vies en main et d'appuyer sur OUI lors du "Continu?". Hors de question de rester comme l'un de ces déchets qui pense que le jeux vidéo n'est fait que de Spawn , Ratio , Killstreak ou AFK ou d'autres putains de mots anglophones dont je ne connais pas la signification puisque j'ai l'habitude de former des phrases entières et de ne pas saluer les gens avec un RE.

Où en étais-je ? Nyah oui , l'ultime Zelda.
J'pense savoir par où commencer maintenant que vous et moi sommes posés avec un petit son d'aspirateur en arrière plan et que nous ayons établi une relation de confiance.
Jurez Akira que vous n'aviez jamais rêvé d'un Zelda comme celui là.
Jurez Evangelion que Ocarina of Time vous ne l'aviez jamais imaginé comme celui-là.
Jurez Space Jam que ça vous a pas rappelé Wind Waker.
Il y en a qui vous diront forcément que ça fait Skyrim et vous postillonneront à la gueule que ce dernier est meilleur. N'allez pas plus loin avec eux , ces gens ne vivent pas sur la même planète et nous n'avons rien à envier à la leur.
Bien évidemment qu'il rappelle plein de jeux , mais quand tu éteins la console , tu sais qu'il est unique.

"Je dois aller jouer à Zelda" , combien d'années ça fait que j'ai pas prononcé cette phrase avec autant de bonheur.

Au départ t'es là , dans une caverne , tu fais tes bails tranquille pour débuter. Puis tu sors et là ... là .... bah ... t'es devant. Tu es devant The Legend of Zelda 2017. Vous vous souvenez du tout premier ? Vous vous rendez compte du chemin parcouru ? V'là que le jeu te balance à peu près 35 ans d'histoire de jeux vidéo.

Je crois , d'aussi loin que je puisse me souvenir , que ce sont le bleu et le vert les plus beaux que j'ai vu de ma vie. Le plus somptueux des ciels pour la plus vaste des terres.
Et encore , je ne parle que de graphisme et design. De A à Z , c'est impeccable , de la neige au désert , du volcan au lac , tout est magnifique. Tout est Zelda. Chaque parcelle du monde ne m'est pas inconnu puisque je parcoure un Zelda et je reconnais l'empreinte. Tout me surprend et je reconnais ce tout.

Le bestiaire , même s'il n'est pas immensément riche , reste tout à fait correct et il est plaisant d'attaquer chaque type d'ennemi. Juste les bruits de tatane sur leurs gueules est jouissif.

Puis c'est fou comment le jeu t'oblige à combattre l'environnement et plus particulièrement la flore tout en maintenant un équilibre judicieux entre les différents outils de gameplay que les développeurs te prêtent afin de progresser de façon agréable dans tout Hyrule. Mais attention , la balade n'est pas sans danger , loin de là , non Monsieur.

Néanmoins j'assimile ce que les réfractaires du jeu pointent du doigt quand ils mentionnent le problème des donjons avec leurs faibles nombres et leurs boss pas si charismatique même si je trouve qu'il représente bien les ténèbres et la corruption.
Par contre , le nombre de donjon , j'en ai à moitié rien à foutre vu le nombre de temps incroyable que je passais à explorer les environs. J'dis à moitié parce qu'effectivement j'aurais pas craché sur deux en plus.

Et comment ne pas remarquer l'évolution du menu. Un grand souffle sur un livre poussiéreux. Ras le bol de la présélection des objets pour les changer toutes les deux minutes. J'ai vraiment trouvé que Skyward Sword donnait une impression de prise de poussière dans les mécaniques de gameplay des Zelda. Il est plutôt lourd même si ça reste un bon jeu à mon égard.

Ici .... Wouah ! Un vent de fraîcheur apportant avec lui le parfum du dynamisme. La prise en main n'est pas forcément instinctive. Une fois chopé , tu vas tout pulvériser , t'es un chevalier , tu peux tout manier.

Ils ont tout repensé et ils pensent juste.

Puis vient le scénario , un peu maigre certes , mais t'es heureux de revenir sur les terres d'Hyrule en tant que monde et entièrement parcourable avec une petite touche de wasteland ici et là. De toutes façon je leur ai toujours fait confiance pour nous conter une jolie petite histoire de princesse en détresse le tout dans un contenu épico-médiévalo-fantastique. Et les souvenirs prêtent toujours à des moments sympas où tu poses la manette quelques instants pour contempler pendant quelques minutes le petit visage de Zelda.
Puis y'a les Gorons , les Zoras , les Piafs , les Gerudos et tout un tas d'autres trucs qui apportent une dose de fan-service plus que bienvenu (on va pas leur demander de réinventer l'univers de la franchise à chaque fois) et qui fait taper un smile.

Mais aussi j'en avais marre. Marre de me dire que je me rapprochais de la fin au fil des jours. Marre de me dire qu'après ça il y aurait plus grand chose à se mettre sous la dent.

Nintendo , il me font rendre à quel point j'en ai marre des autres jeux.
Foutus japonais , comme si Pearl Harbor et le magnétoscope n'avaient pas suffi.