Sans aucun doute le Zelda le plus controversé, les uns voient un chef-d'oeuvre, les autre une déception d'autant plus grande que Majora's Mask arrive après le grand, l'enorme Ocarina of Time.

On va faire simple, j'ai mis un dix, c'est pas pour du flan. Majora's Mask est pour moi le meilleur jeu vidéo jamais creé.

Mais c'est un "mauvais Zelda", comprendre par là que ce n'est certainement pas le zelda que les joueurs attendaient. Eiji Aonuma et Yoshiaki Koizumi, pour la premiere fois aux commandes, ont la lourde tache de donner un successeur au monument Oot. Mais sur la même console, avec le même moteur graphique, comment se démarquer, sortir de l'ombre du grand frère ?
En se démarquant radicalement, au niveau du gameplay tant qu'au niveau de l'histoire. On obtient donc un compte à rebours perpetuel, ainsi que le systeme des masques offrant divers pouvoirs à Link, venant compléter les habituels objets de quête. Cela permet des situations et énigmes variées, avec un tres grand nombre de quetes annexes, qui içi supplantent les donjons, peu nombreux (4 quoi), et courts, car devant pouvoir être réalisés chacun dans un laps de temps de 72 heures dans le jeu, temps avant que la lune ne s'écrase sur la Plaine de Termina, ce qui correspond à 1 heure de jeu.
Ces quêtes annexes sont le coeur du jeu, ainsi que sa plus grande force. Le caractère des differents protagonistes, la mise en scène, la menace permanente de fin de monde, tout est mis en oeuvre pour resserrer l'empathie du joueur envers Link et le monde qui l'entoure. Le joueur, si il accepte d'entrer dans l'univers de Termina, en vient à vouloir terminer le jeu, non pas pour la simple satisfaction éprouvée. Il se sent investi d'une mission, sauver les habitants de Termina, ainsi que Link, de leur sort funeste. Quand je dis le joueur je parle de moi hein, ca fait juste plus classe dit comme ça. Toujours est-il qu'on arrive à compatir pour les personnages rencontrés, un cas rare dans le Jeu Video, même de nos jours. Pour cela, Majora's Mask devrait être joué par tout gamer qui se respecte.

On obtient donc, malgré quelques défauts, comme un level design un peu moins inspiré que son prédécesseur, ou le système de temps limité qui ne laisse pas beaucoup de place pour l'exploration, un jeu juste magique, qui laisse une grande place à la réflexion, à l'émotion, au symbolisme. Si j'osais, je ferais un parallèle avec Neon Genesis Evangelion, tiens. Et ben ouais. L'impact de Majora's Mask sur le jeu vidéo est à mon humble avis de la même envergure que NGE pour la japanim.

JOUEZ-Y !
4rca
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le 8 oct. 2010

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